L’information vient de la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR). Il est question pour le régulateur des télécoms au Cameroun, de rénover l’ensemble des outils de régulation du domaine des communications électroniques dans le pays.
Selon les informations rendues publiques il y a quelques semaines par la CTR dans son rapport 2020, il est indiqué : « L’ART entend mettre en place un nouveau modèle de régulation qui vise la rénovation de l’ensemble des outils de régulation du domaine des communications électroniques, ce qui permettra de préciser les modalités de mise en œuvre effective des mécanismes de régulation collaborative avec les secteurs d’activités connexes (secteur financier/bancaire, secteur de l’audiovisuel, secteur des TIC, etc.) ».
Le futur champ d’action visé par l’ART s’étendra dans le domaine financier ou bancaire notamment en ce qui concernant le Mobile Money et les transferts d’argent électroniques. L’entreprise précise : « Ces deux domaines sont de nombreux services qui ne relevaient pas originellement du champ des opérateurs de télécoms. Puisque ces opérateurs ont migré et évolué vers ces services financiers, l’ART doit suivre et s’adapter ».
Il faut noter qu’à travers les nouveaux services opérés par les opérateurs de télécoms et les médias qui échappent partiellement à son contrôle, le régulateur espère collecter plus de ressources. Pour les domaines financier et audiovisuel, les acteurs se référent jusqu’ici aux autorités monétaires et au ministère de la Communication alors que l’ART a une partition à jouer en tant que régulateur de tout ce qui est outil numérique.
Innocent D H