Dans les ateliers, les ouvriers font tout le nécessaire pour répondre aux attentes des clients. Portails, grilles de protection et autres objets métalliques sont forgés pour mieux répondre à l'évolution de la société.
"Un métier que j'apprécie beaucoup et je travaille avec dévouement". C'est avec ces mots dignes d'un artiste passionné de l’art qu'Alain Bertrand Takam nous accueille dans son atelier au lieu-dit kilomètres 5 à Garoua. Melle en main, lunette de protection au visage, il met en valeur son savoir-faire sous diverses formes. " Je fabrique les portails en fret forgé, les portails en tube, les portails plaines, les grilles de protection en fer forgé, les grilles de protection en tube simple, les grilles de protection coulissantes. Je travaille plus dans le domaine des bâtiments", raconte le soudeur moderne.
Pour répondre aux attentes des clients de plus en plus exigeants dans une société en perpétuelle mutation, il détient le secret. "Personnellement quel que soit l'image que vous apportez, je m'assoie, j'étudie et je réalise. J'imagine, je conçois, même si je consulte internet, c'est pour le complément", confie Alain Bertrand.
Dans la cité capitale du Nord, Takam n'est pas le seul à exceller dans la soudure avec des produits qui épousent l'ère du temps. Hamadou Abdoulaye, 23 ans lui aussi imprime ses marques au quartier Baschéoré. "Je fais tout ce qui concerne le fer. Je fabrique les tables, salles à manger. Même n'importe objet que vous voulez que je fabrique, le fais dès vous me présentez la photo", ventile-t-il le jeune soudeur.
Certains modèles exigent l'utilisation des métaux que les soudeurs de Garoua ne peuvent pas trouver sur place. D'où l'obligation pour eux de passer des commandes.
C'est donc une véritable révolution observée dans les ateliers de soudure à Garoua où chaque effort vise à donner un éclat sans pareille aux produits finis.
Innocent D H