C’est l’une des données que vient de publier l’Institut national de la statistique (INS) en comparaison avec la même période en 2021.
Selon l’INS, « Les prix à la consommation finale des ménages se sont relevés de 6% dans la capitale économique camerounaise ». Ce qui se situe largement au-dessus du seuil de tolérance de 3% admis par les critères de convergence de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale.
Si l’on s’en tient aux analyses de l’Institut national de la statistique, « Cette évolution des prix des produits alimentaires en mai 2022 est à mettre en lien avec l’envolée des prix des produits alimentaires », qui connaissent une progression globale de 12,4% en glissement annuel, avec un pic de l’ordre de 15,3% pour les produits alimentaires importés (contre 11,4% pour les produits locaux).
De sources dignes de foi, l’accélération des tensions inflationnistes dans les marchés de la ville de Douala s’explique par la morosité de la conjoncture internationale provoquée par la période post-Covid, et aggravée par le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Ce qui a favorisé une hausse vertigineuse des prix des matières premières, du pétrole et du fret sur le marché international, avec à la clé des surcoûts de production.
Innocent D H