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Georges Alain Boyomo analyse la situation de l'équipe nationale du Cameroun

mardi, 26 mars 2019 09:46 Félix Swaboka

L’éditorial du directeur de publication du journal Mutations, paru ce lundi 25 mars 2019 se penche sur la situation de l’équipe nationale du Cameroun après sa qualification face au Comores à Yaoundé.

 

Selon le directeur de publication du quotidien Mutations, Georges Alain Boyomo, il fut un temps où l’issue d’un match de football Cameroun-Comores était connue à l’avance. La victoire des Lions indomptables ne faisait alors l’ombre d’aucun doute. Le suspense ne résidait que dans le score de la confrontation. Depuis lors, les choses ont changé. Avant la rencontre de dimanche dernier, peu sont les amateurs de foot qui osaient vendre moins chère la peau des Comoriens devant les champions d’Afrique en titre, pour une explication devant, de surcroît, se dérouler au stade omnisports Ahmadou Ahidjo.

Après le net succès des Lions face aux Cœlacanthes, les scènes de liesse dans les rangs des supporters anonymes, parmi les joueurs et les autorités gouvernementales sont la preuve que les cœurs battaient vraiment la chamade…

Les temps ont vraiment changé. L’ogre Cameroun est donc devenu une équipe à la portée de toutes les autres nations de football ! Ne dit-on pas que parvenir au sommet est aisé, mais s’y maintenir l’est moins ? Englué dans des errements managériaux et ayant échoué à articuler le passage d’une génération à l’autre, l’Equipe nationale est aujourd’hui le symbole d’un football camerounais malade. Le sacre des Lions indomptables à la coupe d’Afrique des nations 2017 n’est que l’arbre qui cache la forêt.

Il est du football comme d’autres domaines. Seuls la planification, la discipline et le travail acharné permettent de faire la course en tête. Repu par son potentiel et chloroformé par son inertie, le Cameroun vit un abaissement qui contraste avec la sereine progression de pays africains jadis considérés comme lilliputiens, du fait d’aléas naturels ou de handicaps conjoncturels.

L’exemple du rapport annuel de la Banque mondiale sur le climat des affaires, Doing Business 2019, en dit long. Les cinq pays africains les plus réformateurs (par rapport au classement précédent) sont Djibouti, le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda. Le top 4 est constitué de l’île Maurice, le Rwanda, le Maroc et le Kenya. Bien qu’il gagne trois places, le Cameroun patauge vers la queue du classement aux côtés du Burundi, du Gabon et des…Comores.

L’indice Ibrahim de la gouvernance africaine conforte cette tendance. En 2018, la fondation Mo Ibrahim a consacré un trio de tête composé de l’île Maurice, des Seychelles et du Cap Vert. La Côte d’Ivoire, le Maroc et le Kenya gagnent également des points dans ce classement annuel. Pour ce qui est du Cameroun, le rapport pointe une situation qui a peu évolué dans le domaine des droits de l’Homme et de la croissance économique durable. Il s’inquiète de la situation sécuritaire qui s’est fortement détériorée et salue des progrès dans les domaines de l’éducation et de la santé.

Les autorités camerounaises auront toujours beau jeu, à chaque classement plus ou moins défavorable au pays, de casser le thermomètre dans l’espoir de faire baisser la température, mais la réalité restera têtue. Le leadership ne se décrète pas. Il se conquiert et s’entretient.

Aujourd’hui, le nivellement des valeurs a gagné le monde du football et d’autres secteurs d’activités. S’il n’y prend garde, le Cameroun pourrait davantage reculer sur différents plans dans un continent plutôt mouvant. Cette régression ne sera pas autant difficile à expliquer que l’extinction des dinosaures de la planète. Elle tient pour beaucoup à la cécité stratégique et au défaut de patriotisme de nos gouvernants. Il est encore temps de changer les choses.

 

Propos transcrits par Félix Swaboka

 

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