Le député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale Cabral Libii pense qu’il est encore temps pour rectifier le tir.
Le constat est fait par la quasi-totalité des camerounais. Hors mis à la première journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, les stades peinent à remplir. Ils sont presque vides. Alors que cette compétition était tant attendue au Cameroun. Pour la plupart des citoyens interrogés sur ce fait, la faute est au protocole sanitaire arrêté par la Confédération Africaine de football (CAF) et dont le respect est exigé à toute personne qui veut se rendre au stade. La CAF a exigé d’avoir pris un vaccin anti coronavirus, de s’être fait dépister et d’avoir un pass sanitaire. Pour le député Cabral Libii ce protocole sanitaire est non seulement contre-productif mais, il est aussi inopportun.
«Le protocole sanitaire inopportun de la CAF produit des effets désastreux. Les stades sont vides. Inimaginable au Cameroun! Il est encore temps de rectifier. Les camerounais aiment le foot. Malgré tout chers compatriotes, allons dans les stades. Vivons pleinement notre CAN!», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Cette position du député Cabral, sa camarade de parti et de l’Assemblée nationale Rolande Ngo Issi la partage. Dans une tribune commise sur sa page Facebook, elle affirme aussi que les restrictions de la CAF sont contre-productives.
«Alors! à tous les charlatans, à tous les experts analystes des stratégies nous sommes désormais face à la réalité. Le PCRN l'a dit sur toutes les plate-formes de communication que les restrictions mises en place pour avoir accès aux stades étaient contre productives. Aucun organisateur d'un événement aussi historique que celui que nous abritons en ce moment peut vouloir nous imposer quoi que se soit. Les camerounais ont rêvé de cette CAN, elle se tient ENFIN. Pourquoi vouloir encore leur enlever l'engouement et l'euphorie de la vivre? Il est encore temps de corriger le tir. Du jamais vu au Cameroun peuple hospitalier! Rectifions car ces images parlent assez», a-t-elle écrit.
Liliane N.