Il a remporté le processus électoral qui s’est tenu le 12 décembre 2018 avec un score de 46 voix sur 66.
Quelques heures après qu’il ait été déclaré vainqueur, Seidou Mbombo Njoya s’est exprimé face à la presse. «Je voudrais remercier le Dieu tout puissant de m’avoir permis de gagner cette rude bataille. Elle a été extrêmement difficile. Je rends hommage à mes adversaires puisque tout s’est passé dans le fair-play, malgré quelques débordements. J’aimerais remercier mes pairs, délégués, qui m’ont accordé leur confiance. Et dire combien j’apprécie le fait qu’ils aient répondu à mon appel. Cet appel que j’ai lancé tout au long de la campagne en leur demandant d’adhérer à mon projet, pour qu’ensemble on puisse rassembler, rebâtir, reconstruire notre football sur la base de certaines valeurs telles que l’éthique, la bonne gouvernance et aussi la professionnalisation de notre football», a-t-il déclaré.
Il faut dire que certains avaient fait des pronostics en annonçant une bataille serrée au niveau du score et qui devait par conséquence déboucher sur un deuxième tour. Oh que non ! Un seul aura suffi. Sur 66 voix, Seidou Mbombo Njoya en a récolté 46. Il a largement devancé Joseph Antoine Bell qui a eu 17 voix. Maboang Kessack et Hervé Patrick Tchinda n’ont eu aucune voix. Le candidat Franck Happi s’est désisté au profit de Joseph Antoine Bell. «Je suis très fier de ce qu’ont montré les anciens lions indomptables, véritablement solidaires, créatifs avec des propositions. C’est surtout ce que je retiens de ce processus. Je suis reconnaissant envers ceux qui m’ont aidé durant cette campagne, que ce soit les footballeurs ou Franck Happi. Quand une élection finit, on dit bravo et on souhaite bonne chance à ceux qui ont gagné», a déclaré l’ancien lion indomptable.
Seidou Mbombo Njoya élu en présence de Sarah Solemale la représentante de la Fifa et de Ahmad Yayha le représentant de la Caf a tenu aussi à remercier ces institutions. «J’aimerais également remercier les institutions faîtières (Caf et Fifa) qui ont su être patientes et clémentes. Mais aussi le gouvernement de la république pour tous les efforts consentis pour leur accompagnement à ce long processus de normalisation, qui est arrivé à son terme. Je suis le président de la grande famille du football camerounais, sans exception. Je compte la rassembler dans les prochains jours. J’invite tous ceux qui ont un sens de patriotisme à se joindre à notre équipe, pour relever ce bateau à la dérive pour le bien de la jeunesse camerounaise. Ils doivent faire cet effort y compris ceux qui se sont plus ou moins égarés».
Liliane N.