Réagissant à la sortie mise en garde du ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, le sénateur Albert Mbida le déclare incompétent avec la Fifa pour juger la qualité des membres de la Fédération camerounaise de football.
Après que le ministre de l‘Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji ait mis en garde des personnes comme le sénateur Albert Mbida qui se prévalent d’être les seuls dirigeants légitimes de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), au travers d’un Comité exécutif provisoire mis sur pied par des ex membres de la fédération se réclamant de l’assemblée générale de 2009, il n’a pas fallu attendre plus de 24 heures pour avoir des réactions à sa sortie. Dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, le sénateur ne reconnait pas au ministère de l’Administration territoriale ni à la Fifa la compétence pour juger la qualité des membres de la FECAFOOT.
Retrouvez ci-dessous son communiqué
Dans son communiqué rendu public hier 3 novembre 2021, le ministre Atanga Nji a mis en garde ceux qui se présentent comme étant les légitimes dirigeants de la FECAFOOT.
« Le MINAT met donc en garde les usurpateurs et les imposteurs qui, pour des raisons purement égoïstes, continuent de poser des actes et tiennent des réunions au nom de la FECAFOOT, alors qu’ils n’ont aucune qualité », peut-on lire dans son communiqué. Le ministre a une fois de plus indiqué que la position du gouvernement épouse celle de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), qui reconnait Seidou Mbombo Njoya comme seul mandataire social et président de la FECAFOOT, en attendant l’aboutissement du processus électoral qui a d’ailleurs cours.
Le ministre précise par ailleurs qu’il a donné des instructions au Gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Béa, pour traquer Albert Mbida et ses pairs, et surtout de ne plus laisser prospérer ce qu’il qualifie « d’écarts de comportements qui ternissent l’image du Cameroun ». Non sans indiquer que les contrevenants seront considérés comme des « délinquants et traités comme tels ».
Liliane N.