Le Cameroun, dans les prochaines années va organiser deux compétitions d’envergures : le CHAN 2020 et la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021. Ces deux grands rendez-vous sportifs du continent obligeront le pays des Lions Indomptables à être en mouvement. Les footballeurs sur les pelouses, et leurs supporters. Les risques cardiaques peuvent aussi s’inviter au rendez-vous. Mais comment prévenir le pire ? Le Dr Armand Nghemkap, qui a fait de la lutte contre la mort subite du sportif son cheval de bataille, organise ce samedi 2 novembre, au parcours Vita de Douala la première édition de la Journée de lutte contre la mort subite du sportif, a-t-on appris de source fiable.
C’est sur le thème le thème : « Risques cardiaques lors de la pratique du sport : conséquences sur la santé et la carrière des sportifs », que va se dérouler la première édition de la Journée de lutte contre la mort subite du sportif. L’initiative est portée par l’association « Kamer Mouna Foot » qui, depuis juillet 2013, œuvre pour à la promotion du football jeune. Plusieurs articulations meubleront cette journée baptisée « Kamer Sports santé ». Notamment une conférence, des ateliers pratiques de massages cardiaques, et un match de gala.
Notons qu’au Cameroun, la mort subite liée à la pratique du sport devient de plus en plus récurent. La plus connue est celle du footballeur Marc-Vivien Foé, qui s’est éteint en plein match le 26 juin 2003, au stade de Gerland à Lyon. Avant lui, les footballeurs Omar Sahnoun en 1980), Hedi Berrekhissa en 1997, et Youssef Belkhouja en 2001, ont connu le même sort.
Si en Afrique on pense premièrement à une explication mystique, le Dr Armand Nghemkap lui, maîtrise les signes annonciateurs de ces morts subites. Il les partagera avec les participants ce jour au parcours Vita.
L’OMS quant à elle estime que plus de 17,5 millions de personnes sont décédées de maladies cardio-vasculaires telles qu’une crise cardiaque ou un AVC en 2012. Contrairement à ce que l’on croit généralement, plus de 3 de ces décès sur 4 sont survenus dans des pays à revenu faible ou moyen, et les hommes et les femmes ont été touchés de la même façon.
La bonne nouvelle toutefois, c’est que 80% des crises cardiaques ou des AVC prématurés sont évitables. Une alimentation saine, une activité physique régulière et le renoncement aux produits du tabac sont les clés de la prévention. Il est également important de vérifier et contrôler les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires et des AVC tels que l'hypertension artérielle, un taux élevé de cholestérol et de sucre ou le diabète.
Pour en savoir plus, rendez-vous au Parcours Vita de Douala ce samedi.
Danielle Ngono Efondo