La nouvelle est tombée comme une bombe ce dimanche et, comme les fois précédentes, l’on a cru à un canular jusqu’à ce que la famille confirme l’information.
Témoignage de Monique Djambon, sa fille
« Maman est tombée malade alors qu’elle était à peine âgée de 40 ans, je pense qu’elle en avait 42 si mes souvenirs sont exacts et à l’hôpital où elle s’était rendue, l’on a diagnostiqué le diabète.
Sans qu’on ne sache comment, et peut être que ce sont les effets de la maladie, l’on a vu qu’elle portait une blessure sur son orteil. C’est elle qui à la longue a entraîné la première amputation de sa jambe car malgré la prise permanente des médicaments et la foi, rien n’a changé.
A ce moment, on a pensé que le mal était définitivement enrayé ou du moins, circonscrit parce qu’il faut relever que les médecins qui ont été formidables dans la prise en charge de maman, se sont montrés optimistes.
Malheureusement, les douleurs ont continué et l’on a dû se rendre à l’évidence, le deuxième pied était déjà attaqué et, maman a à nouveau été admise à l ‘hôpital général de Douala et, le 16 Janvier, on a amputé sa deuxième jambe ».
L’artiste musicienne plonge dans le désespoir
« Vous savez, maman a toujours été très forte et courageuse et tous ceux qui lui ont rendu visite ont pu s’en rendre compte mais, perdre ses deux jambes en l’espace de deux mois, elle en a pris un véritable coup et a finalement plongé dans le désespoir. Il fallait insister longtemps auprès d’elle et parfois même la gronder pour qu’elle accepte de prendre son médicament.
Quand je les lui donnais, elle les jetait et c’était pareil quand ses sœurs le faisaient. En colère, je crois malheureuse aussi, elle répondait que c’est sa vie qu’on la laisse tranquille… ».
Sa famille a toujours été auprès d’elle
« Je veux profiter de ce occasion pour dire sincèrement merci à tous ceux qui ont soutenu ma mère dans la maladie. A travers les prières, financièrement et autres, nous vous sommes vraiment reconnaissants. Je tiens cependant à dire que contrairement à ce qui a été écrit partout, sa famille ne l’a jamais abandonnée. Nous avons été là à chaque moment, la soutenant de notre attention et de notre amour.
Les gens qui véhiculaient ce mensonge sont les mêmes, certainement qui ont à plusieurs reprises annoncé sa mort sur les réseaux sociaux. Je pense que ma mère se repose maintenant et une fois encore merci à tous ceux qui ont été à nos côtés… ».
Quelques réactions en hommage à Nguéa la Route
Une artiste musicienne hors paire
Nguéa la Route, de son vrai nom Louise Koubinom a émerveillé pendant longtemps, la scène musicale Camerounaise. D’ailleurs, certains s’accordent à dire qu’elle fut l’une des plus grands ambassadeurs de son pays, dont elle a vanté les valeurs sur les scènes musicales partout dans le monde.
Nombreuses sont ses fans qui se souviennent de quelques uns de ses titres phares, à l’instar de : « Désillusion – Souk Banen – Merry et John…
Comme il est généralement dit, l’artiste ne meure jamais car ses œuvres sont éternelles. Celle qui aurait eu 60 ans le 02 juillet prochain sera désormais comptée parmi les victimes emportées par cette année 2020.
Rip l’artiste
Nicole Ricci Minyem