Le journaliste de Vision 4, au lendemain de l’agression sur Abel Elimbi LOBE, alors qu’il est sur le plateau de Tour d’Horizon, il fait cette déclaration forte.
Tout commence par un commentaire que le « dinosaure de l’info » développe au sujet de ce qui est arrivé au petit matin du 15 novembre dernier alors qu’il sortait de son domicile vers 03 heures du matin pour se rendre sur le plateau de « Info TV » sur Yaoundé où il était invité pour le débat de dimanche. Dans son développement, Martial OWONA commence par des affirmations graves.
Pour lui, « Abel Elimbi Lobe n’a pas été agressé. Il est tout simplement victime de son franc parlé, de sa franchise et de sa détermination à dire la vérité malgré que ça énerve le camp d’en face. » Alors que le même Abel Elimbi Lobe avait déjà confié à tous ceux qui lui ont rendu visite dans la journée de dimanche, dont Hervé Emmanuel Kom, qu’il a été victime de vulgaires malfrats qui sévissent dans la ville de Douala.
Comme pour enfoncer le clou, le journaliste et directeur de la Radio Satellite FM (une radio du même groupe de média que Vision 4), continue en affirmant : « on peut imaginer d’où ça vient, on peut imaginer contre qui Abel Elimbi Lobe avait une dent dure sur les médias. Mais ces gens, ce sont des mauvais perdants. Ce sont des politicards du dimanche qui malheureusement n’ont rien compris de la politique. Vous savez, j’ai dit quelque chose à quelqu’un un jour et je vais vous le redire aujourd’hui. Je vais faire un contre-pied au Président Paul Biya. Et ça c’est mon intime conviction comme pour parler comme les magistrats, parce que depuis que cette tentative d’assassinat, ce message porté a été envoyé à Elimbi Lobe, je me suis davantage conforté dans ma position selon laquelle, les camerounais sont trop jeunes pour la démocratie. Ça peut faire mal mais je préfère le dire. »
Martial OWONA en tant que journaliste exprime certes son point de vue et exprime son droit absolu à la liberté d’expression. Affirmer que les principes qu’ont apporté la démocratie, les libertés qui découlent de ce mécanisme politique ne sont pas encore à la portée des camerounais, c’est dire que le Cameroun ferait mieux de retourner au parti unique et à la dictature.
Stéphane NZESSEU