Une très belle cérémonie de noce, ce samedi 19 décembre à l’Eglise Evangélique du Cameroun paroisse du Cinquantenaire à Makepe. Le nouveau couple Hendje TOYA a reçu la bénédiction nuptiale.
C’était un grand jour pour les fidèles de l’église évangélique du Cameroun ce samedi 19 décembre 2020. Le pasteur de la paroisse du Cinquantenaire et par ailleurs président de l’Eglise Evangélique du Cameroun a dit oui à sa dulcinée, Madame Célestine Béatrice Ngahane.
Les deux tourtereaux du jour reviennent d’un douloureux parcours matrimonial. Les deux, au fil de l’histoire de leurs vies ont perdu chacun, il y a de nombreuses années aujourd’hui, leurs partenaires respectifs. Et c’est une fois la solitude consommée qu’ils se sont rencontrés tous les deux et ont décidé de cheminer ensemble pour le restant de leur pèlerinage terrestre.
Une cérémonie simple, sobre, dans la discrétion, sans grand tambour et trompette. L’essentiel s’est déroulé dans l’intimité de la foi, au milieu de la famille chrétienne, la véritable. C’est autour de 15 heures et quelques minutes que les activités ont débuté. D’abord la cérémonie civile. Pour la circonstance, l’officier d’Etat Civil a fait le déplacement pour le lieu saint que représente le temple de la paroisse du Cinquantenaire. Dans la sobriété qui finalement était la trame de cette union, il a conduit les deux camerounais à se conformer aux dispositions légales édictées par la République du Cameroun en matière de mariage. Une fois cette étape franchie, place au clergé venu en nombre important. D’une part, pour honorer l’un des leurs qui par cet acte, ouvre une nouvelle page glorieuse de sa vie et de son ministère de prédicateur de la Parole du Dieu vivant. Le cérémoniel respecté, Mr et Mme Hendje vont voir leur union être consacrée à Dieu. Une fois de plus ils vont se dire oui, cette fois ci, devant Dieu et les hommes.
Puis place aux réjouissances. Une image saisissante retiendra notre attention. Il s’agit de ces femmes du groupe des femmes de l’Eglise ((UFC : Union des Femmes Chrétiennes), qui dans une joie dont elles seules ont le secret, souhaité la bienvenue à la nouvelle femme du Président. Comme qui dirait, l’épouse du président pourrait être la présidente des femmes …
C’est dans la joie et l’allégresse que les uns et les autres ont poursuivi les festivités. Et notre prière demeure que de la même manière que ce mariage a été salué et célébré, de la même manière que les différentes factions de l’église s’unissent pour le meilleur, puisque le pire est désormais derrière nous.
Stéphane NZESSEU