Du 13 au 14 février 2021, il se tient au quartier Mendong à Yaoundé, l’édition 2021 de la Journée Diocésaine des Jeunes (JDJ). Un weekend d’activités articulé autour du thème, « je vous donnerai un cœur nouveau », inspiré du livre Ezechiel 36 verset 26.
Chaque année, en marge des activités nationales pour la célébration de la fête de la jeunesse dans notre pays, les jeunes de l’Archidiocèse de Yaoundé saisissent l’occasion pour organiser des retrouvailles autour de la parole de Dieu et d’autres activités récréatives de nature à inculquer aux jeunes chrétiens les valeurs nécessaires pour leur participation efficace à la construction d’un Cameroun aux bonnes mœurs et prospère. Pour cette édition 2021, c’est la paroisse du quartier Mendong, dans l’arrondissement de Yaoundé 6 qui accueille les jeunes de l’Archidiocèse. Précisément, la paroisse Anglophone Saint Pierre et Paul et le choix n’est pas anodin.
Le programme des festivités prévoit que dès ce samedi 13 février, les pèlerins se retrouvent tous au sein de la paroisse dans la matinée. Au cours de ces deux jours, ils auront une marche sportive et de proclamation de l’évangile, des moments de confessions question de purifier les âmes de ces jeunes gens mis à l’épreuve par les diverses tentations qui guettent, voir minent la vie de la jeunesse camerounaise aujourd’hui.
Il est également prévu des moments d’écoute, de conférences et débats, en plus des activités ludiques tels des concours de chant et des concours de catéchèse avec des lots stimulants à remporter. L’Archevêque Métropolitain, Monseigneur Jean Mbarga, dirigera en personne une messe pontificale ce samedi 13 février dès 19 heures au sein de la Paroisse Anglophone Saint Pierre et Paul de Mendong. Il est recommandé aux jeunes participants de ne pas oublier de venir avec Bible, chapelet, bloc note, de l’eau, bougie, pull-over et autant que possible, un casse-croûte pour deux. Ceci s’ajoutera au « kit du pèlerin » que les participants recevront sur place.
Le Cameroun est en proie depuis plusieurs années maintenant à une série de maux dont les jeunes sont à la fois les instigateurs et les victimes. Dans les établissements scolaires, ils agressent les professeurs, poignardent les camarades, ou encore forment des groupes ésotériques alors même que plusieurs sont encore dans l’âge de l’innocence. Des choses et d’autres bien pires qui donnent de s’interroger sur ce qui n’a pas marché dans l’éducation et la formation de nos jeunes. Dans un contexte comme celui-là, un soupçon de foi ne ferai de mal à personne, il est donc important de multiplier cette initiative de la JDJ à l’échelle nationale et même dans d’autres communautés de foi.
Stéphane NZESSEU