L’Organisation des Nations Unies va mobiliser les ressources supplémentaires auprès des donateurs et des partenaires, ainsi que sur des approches innovantes tel que le nexus entre l’humanitaire, le développement et la paix.
Le Cameroun engagé depuis des années dans l’assistance des réfugiés centrafricains depuis des années déjà, va recevoir un appui financier supplémentaire de l’Organisation des Nations unies (ONU). L’annonce de cette aide a été faite par Matthias Z. Naab le coordonnateur résident du système des Nations Unies au Cameroun. Celui-ci s’est rendu au camp des réfugiés de Gado-Badzere à Garoua-Boulaï, ville frontalière de la République centrafricaine (RCA) dans la région de l’Est.
Sa visite lui a permis de se rendre compte des besoins immenses des communautés d’accueil et des réfugiés. On a observé que depuis le retour et la recrudescence des violences en République centrafricaine, de nombreux centrafricains débarquent au Cameroun pour se mettre à l’abri. Ils affluent dans le camp de Gado-Badzere. Par exemple on apprend du Haut-Commissariat pour les Réfugiés, qu’il y a eu juste pour le mois de janvier 2021, plus de 5000 nouveaux réfugiés. Et l’organisme onusien reconnaît qu’il faut impérativement des ressources supplémentaires pour venir en aide aux nouveaux arrivants. Et cette situation se présente au moment où tout comme le HCR, d’autres organismes de l’ONU, font face à un manque de financements et à un épuisement des ressources liées à la pandémie de Covid-19.
La baisse des financements a entraîné par exemple, une réduction de la ration alimentaire. Le Programme alimentaire mondial (PAM) dit avoir besoin de 1,6 million de dollars pour nourrir les plus de 30 000 réfugiés du camp de Gado-Badzere. Le PAM a été contraint de réduire de 50 % les transferts de nourriture aux réfugiés dudit camp.
Liliane N.