Sylvain Nga Onana, le président du syndicat national des personnels/entreprises du secteur de la santé du Cameroun précise que si leurs revendications ne sont pas prises en considération, la mesure sus mentionnée, sera respectée.
Si rien n’est fait, les personnels de santé en service dans les formations sanitaires publiques envisagent de bloquer les morgues. Il faut indiquer tout d’abord qu’ils revendiquent leur prise en charge. Ils veulent aussi la redistribution des quotes-parts.
Ayant déjà été en grève, ils font savoir par la voix de Sylvain Nga Onana, le président du syndicat national des personnels/entreprises du secteur de la santé du Cameroun (Cap/Santé), qu’ils observeront encore un arrêt d’activités. Cet arrêt touchera donc également les morgues. “Elle (la grève Ndlr) sera réactivée à partir du 17 février, si rien n’est fait”, prévient Sylvain Nga Onana. Il ajoute que la grève se tiendra désormais les lundis, jeudis et vendredis avec un blocus des morgues dès jeudi.
La semaine dernière, le personnel de santé avait fait un mouvement d’humeur devant l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé et au Centre hospitalier et universitaire (Chu). Après cette semaine entière de mouvements, les manifestants ont décidé d’observer un temps d’accalmie. Celui-ci s’étend de la période allant du 10 au 16 février 2020.
Pour revenir sur leurs doléances, elles portent sur 25 points. Parmi ces points, il y a le non-respect du décret du 13 décembre 2016 fixant les modalités d’attributions des quotes-parts sur l’ensemble des prestations à titre onéreux aux personnels médicaux et paramédicaux exerçant dans les formations publiques.
L’autre point faisant partie des plus importants est le non-respect de l’arrêté du Ministère de la Santé publique du 16 février 2017 fixant les modalités de prise en charge des soins et des frais médicaux des maladies non imputables au service des personnels des corps de la santé publique.
Liliane N.