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Sécurité: La stratégie mise en place par le premier ministre au Centre du Mali divise les parlementaires

samedi, 12 janvier 2019 10:22 Mfoungo

Au vu de la montée des exactions commises contre les civils dans le Centre, le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga était à l’Assemblée nationale le 7 janvier pour présenter les actions qu’il compte entreprendre afin de mieux protéger la population. À la fin des débats, les avis des parlementaires sont restés mitigés.

 

En colère après la mort de 37 civils peuls tués me 1er janvier dans une attaque attribuée à des chasseurs traditionnels dozos   à Koulogon, dans le centre du Mali, les députés ont interpellé le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, afin qu’il s’explique sur l’action militaire menée dans le Centre : « Dans le Centre, nos populations ne peuvent plus aller tranquillement au marché, ni au champ. Les gens ne peuvent plus aller à la pêche ou même promener leurs animaux », déplore le porte-parole du groupe parlementaire Vigilance républicaine et démocratique.

 

 « Il faut qu’on arrête de stigmatiser les Peuls. Malgré les différentes missions effectuées par le Premier ministre et d’autres cadres au centre du Mali, le résultat reste mitigé. Il n’y a pas de conflit intercommunautaire Peuls-Dogons mais des attaques effectuées par des bandits », a lancé Belco Bah, député élu à Niono dans la région de Ségou, touchée par la crise, et membre de la commission défense de l’Assemblée nationale.

 

Très attendu, le Premier ministre a expliqué l’action déjà entreprise depuis son arrivée à la primature en décembre 2017 et la politique qu’il compte désormais appliquer : « Les stratégies mises en place par le gouvernement sont la préoccupation de l’espace. Nous avons déployé, en 2018, 13 000 hommes dont la moitié au Centre, ce qui a réduit l’insécurité par rapport aux autres années », a-t-il déclaré. « Nous allons continuer à renforcer notre présence militaire », a précisé Soumeylou Boubèye Maïga.

 

Une sortie qui n’a pas eu l’air de rassurer certains députés du Centre, qui jugent que l’heure est  grave : « Le gouvernement a déjà envoyé des soldats, quels sont les résultats ? Vous prenez par exemple des localités comme Dialloubé et Kouakourou où l’armée a fait des postes militaires dans les villages, mais les gens ont peur de sortir à l’extérieur parce qu’il y a des hommes armés qui tournent autour des villages », a souligné le député Mody N’diaye.

 

Lors de ses réponses aux questions des députés, le Premier ministre malien a reconnu que l’action militaire seule n’était pas la solution. Il a ainsi préconisé de l’associer au redéploiement de l’administration, d’instaurer un mécanisme de dialogue intercommunautaire et le processus de désarmement et de réinsertion (DDR) des combattants des groupes armés du Centre.

 

Des victimes plus nombreuses

 

Toutefois, Soumeylou Boubèye Maïga a rejeté les accusations de certains députés qui donnent le gouvernement malien responsable des affrontements intercommunautaires dans cette région du Mali : « Quand le Premier ministre nous dit que le gouvernement n’a aucune responsabilité dans ce qui se passe dans le Centre, on lui rappelle que la mission première du gouvernement est d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, et nous les tenons responsables de cette insécurité car ils ne protègent pas les populations », a déclaré le député Mody N’diaye.

 

D’après l’une des responsables de la section des droits de l’homme de la Minusma, dont ce dernier qui témoigne sous ananymat, la mission de maintien de la paix au Mali, le nombre des attaques a diminué sur l’année écoulée, alors que le nombre des victimes reste inchangé : « Avant les milices tuaient une, deux ou jusqu’à cinq personnes dans différents zones et de façon continue. Actuellement les attaques ne sont pas nombreuses, mais dès qu’une milice attaque un village peul, par exemple, le nombre de victimes est important ».

 

À l’Assemblée nationale, si certains députés ont quitté les lieux sans être complètement convaincus par l’action du gouvernement dans le Centre, d’autres ont tout de même appelé à une union sacrée pour protéger les populations : « Il faut amener les gens dans leur ensemble à parler le langage de la vérité et que chacun joue sa partition dans l’apaisement - Ce n’est pas une question de communauté, mais ce sont des éléments qui ont infiltré la communauté peule et à travers laquelle ils font des attaques. C’est un phénomène mondial qui n’est pas propre au Mali », a déclaré Lamine Thera, député élu dans la région de Mopti.

 

Nicole Ricci Minyem

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