Face au vieillissement constant de la population, le Maire de la commune de Montereau s’est dit d’accord pour mesure incitative toute particulière.
En France, l’heure est au bilan de l’année scolaire précédente et aux projections pour l’année scolaire à venir. A ce propos, une réunion s’est tenue dans la soirée du mardi 21 mai 2019 à Lorris, au siège de la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, afin d’organiser la prochaine rentrée.
La commune de Montereau, reçoit ces dernières années une trentaine d’enfants de la maternelle au CP. La ville voisine de La Cour-Marigny accueille une quarantaine d’élèves du CE1 au CM2. Des effectifs qui ne sont pas énormes, compte tenue de la taille desdites villes. Des chiffres qui vont décroissants au fil des ans. Pour le Maire Jean Debouzy, il faut absolument trouver une solution pour s’assurer que ces écoles ne fermeront pas les portes dans les années à venir faute d’enfants à enseigner. Selon lui, « La disparition d’une des deux classes en primaire mettrait toute l’école en danger ». Une situation qui sera d’autant plus catastrophique que des investissements importants ont été fait en 2005 pour rendre plus attractive l’école. Le Maire rappelle avoir construit une cantine en 2005 pour 500 000 €, subventionnée à moitié par l’Etat.
L’une des principales raisons de cette baisse d’effectif est le taux de natalité de plus en plus bas en France. Pour y remédier, le Maire de Montereau a pris jeudi dernier un arrêté dans lequel il se dit « favorable à la distribution de petites pilules bleues », autrement dit du Viagra, qui sert à stimuler l’érection du sexe masculin tout en aiguisant l’appétit sexuel. Arrêté qu’il s’est empressé d’envoyer aux journaux de tout le département de Loiret. Depuis, son arrêté fait le buzz.
Pour Jean Debouzy, il s’agit de « redonner envie » aux Monterolais âgés de 18 à 40 ans de faire des enfants. En fait, ce texte ne donne pas de « modalités pratiques ». Il vise plutôt à attirer l’attention… « Si on me demande des boîtes, on verra. Il s’agit surtout de sauver notre école. Sans elle, le village est mort ! », Clame cet élu de droite, qui préside par ailleurs le syndicat intercommunal d’intérêt scolaire. « S’il le faut, assure Jean Debouzy, on paiera des bâtiments modulaires pour maintenir l’école chez nous ! » Assure le Maire.
Stéphane Nzesseu