De sources officielles renseignent que l’entreprise a d’ores et déjà introduit auprès du Ministère en charge des Mines, quatre demandes de permis de recherche. La Sonomines indique que son entrée imminente dans l’exploration et l’exploitation des ressources minières lui permettra rapidement de disposer des moyens financiers pour fonctionner de façon optimale.
Le DG du nouveau bras séculier de l’Etat du Cameroun dans le secteur de la mine solide, Serge Hervé Boyogueno précise, « Nous savons, par exemple, qu’au niveau des cimenteries, il y’a une forte demande en matière première nécessaire à la fabrication du ciment. Alors, nous envisageons d’exploiter, par exemple, les carrières de pouzzolane pour satisfaire cette demande. Il y a d’autres projets dans plusieurs secteurs qui seront maturés l’année prochaine (2022), avec la possibilité d’entrée en exploitation en 2023 », confie-t-il.
Il ajoute par ailleurs, « Comme vous le savez certainement, la Sonamines a un capital social de 10 milliards de FCFA. Cette seule ressource est insuffisante pour impulser le développement de l’entreprise et lui permettre de répondre efficacement aux attentes placées en elle. C’est dans cette optique que nous avons entrepris la maturation des projets en gestation, dont la mise en œuvre permettrait, à moyen terme, de garantir son autonomie financière ».
Au cours de sa première année d’existence, c’est-à-dire en 2020, la Sonamines a également élaboré une stratégie de canalisation et de commercialisation de l’or et du diamant., activité autrefois dévolue au Capam (Centre d’appui à l’artisanat minier), dont la nouvelle entité a repris les actifs conformément à la loi. Cette stratégie, dont le processus de validation est en cours, apprend-on, permettra à l’entreprise de doper ses performances dans la collecte des deux ressources minières sus-évoquées.
Innocent D H