C’est dans le cadre d’un séminaire de formation organisé il y a quelques jours à Yaoundé avec comme principal objectif d’encourager les jeunes inscrits dans cette filière à engager des recherches sur les questions de population avec une perspective de genre.
Ce programme, mis en œuvre depuis 2019 et qui est conduit par le Système des Nations pour l'égalité des Sexes et l'Autonomisation des Femmes, envisage de mener un plaidoyer en faveur de l'introduction de la dimension de genre, dans les programmes de statistiques et de démographie.
Une pléthore d’experts mis à leur disposition
Pendant trois jours d’apprentissage et d’échanges, les étudiants ont pu bénéficier de l'accompagnement des orateurs venus notamment des structures tel que : - le Système National de Statistique (SSN) - le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) - l'Institut National de la Statistique (INS) - le Bureau Central des Recensements et de la Population. Etudes (BUCREP) – le bureau du Recensement Général de l'Agriculture et de l'Elevage (RGAE).
Ils sont soixante-deux (62) jeunes démographes, qui ont été initiés à des introductions sur le Genre, ainsi que sur tout le processus d'intégration du Genre dans le monde de la statistique (production, analyse, diffusion et utilisation).
Ils ont également reçu une formation sur le cadre normatif et institutionnel du Genre ; des Statistiques au Cameroun ainsi que sur le rôle qu'ils sont censés jouer dans le système à la fin de leurs études.
Phase protocolaire
Elle a été jalonné de discours, dont celui de Hind Jalal – Représentante Onu Femmes au Cameroun qui a plaidé auprès de l'Administrateur de l'IFOR, afin que ces derniers mettent un accent particulier « Sur l’importance et la nécessité d'introduire un cours sur les statistiques de Genre, dans le programme de formation de cette école, de même que sur les stratégies à mettre en œuvre, pour améliorer la représentativité des filles au sein de cette Institution étant donné leur représentativité hebdomadaire est à 10% seulement ;
La Représentante d’Onu Femmes au Cameroun s'est en outre engagée à soutenir les cours préparatoires pour les filles afin de les accompagner pour l’ « IFORD entry exam ».
Le Dr Steve Bertrand Mboko Ibara - Administrateur de l'IFORD et de son conseil d'administration a quant à lui, rassuré les uns et les autres ; Réitérant l’engagement de ses collaborateurs, ainsi que le sien, à promouvoir l'égalité et la parité entre les sexes au sein de l'Institut.
Il a aussi promis que le programme de formation de l'IFORD sera réaménagé afin d'introduire un cours sur les statistiques de Genre et / ou d'améliorer le cours existant sur le Genre et la Population, avec un accent principal sur l'analyse des statistiques de genre.
Le séminaire s'est déroulé dans le strict respect des mesures de barrière contre la pandémie COVID-19.
Nicole Ricci Minyem
Les surveillants de salle ont mis la main sur huit faux candidats lundi durant le concours d’entrée à l’Institut de formation et de recherche démographiques (IFORD), un établissement de l’Université de Yaoundé I.
A en croire Cameroon Tribune qui rapporte cette information, pour participer à ce concours qui donne accès à la Fonction publique et auquel 318 candidats ont postulé cette année, ces imposteurs ont usé de fausses pièces d’identité en se mettant dans la peau de vrais prétendants.
« Les photos qui figurent sur le dossier d’examen ne sont pas les mêmes que celles sur les différentes cartes nationales d’identité. En vérifiant les visages au moment où ils étaient en train de passer l’épreuve de culture générale, on s’est rendu compte qu’ils ne correspondent pas », a expliqué Didier Nganawaran, directeur des études et formations à l’Institut de formation et de recherche démographiques (IFORD).
Informés de la situation, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph LE et ses collaborateurs ont effectué illico presto une descente au campus de Ngoa-Ekellé. Dans la salle qui fait office de secrétariat, les présumés coupables ont répondu à quelques questions posées par le ministre.
« Avant toute chose, je vais féliciter mes collaborateurs et les responsables de l’IFORD qui nous ont permis de démasquer ces faux candidats. Ils sont venus concourir à la place des autres. C’est une situation déplorable, d’autant plus qu’il s’agit d’un concours international et sur les 22 Etats membres, 15 ont présenté des candidats et la formation est faite à Yaoundé », a indiqué le Minfopra.
Seuls les candidats méritants au terme de cette compétition rude devant être admis au sein de l’IFORD, ces faux postulants ont été conduits à la police judiciaire pour les besoins d’enquête. Pour les prochains concours administratifs organisés par le Minfopra, le ministre Joseph LE met en garde.
« De nouvelles méthodes sont mises en place pour débusquer ces faux candidats. Ceux-ci encourent des peines tout comme les candidats pour lesquels ils sont venus composer. Toutes les mesures prévues par la réglementation en vigueur vont être appliquées avec toute la rigueur nécessaire parce qu’il faudrait que ces pratiques cessent », a conclu le Minfopra. Le concours s’achève ce jour par l’épreuve de probabilité et statistiques.
Otric N.