Belle opération de communication en vue de la sortie du prochain vidéogramme de l’artiste Grand Barack dont le titre est « C’est gâté ». Et pour coller à la chanson et à l’histoire qui est derrière, il fallait monter un excellent scénario qui exprimerait clairement que c’est gâté.
Steve FAH est un metteur en scène et réalisateur formé dans les universités des arts du Spectacle au Cameroun. Il a fait du cinéma sa passion. Mais comme très tôt il a su flairer que le couloir du jeu d’acteur et de la production des courts métrages ne lui rapporterai pas autant qu’il souhaite, il a choisi d’orienter sa passion dans la production de contenu à mi-chemin de la satire et du reportage. Ses missions et ses émissions tournent autour de la promotion des valeurs qui devraient construire ce Cameroun. C’est donc un spécialiste de la mise en scène et de la création du BUZZ et du suspense.
Il peut sembler que nous soyons ici dans un grand film qui se déroule à ciel ouvert. Une véritable télé réalité à la Steve FAH. Sauf qu’ici, son équipe et lui ambitionneraient mettre la barre plus haute qu’elle ne l’a jamais été. Ils jouent gros et ils en sont conscient. Ils semblent avoir huilé l’histoire. Seulement, tous les acteurs ne sont pas aussi performant que lui Steve FAH. Ils laissent quelques traces sur leurs passages pour qui sait lire entre les lignes. Le BUZZ est presque parfait.
Les vidéos du vidéogramme en préparation ont fuité. Peut-être avec la complicité de la mise en scène. Le titre est connu, le Grand Barack chantera en boucle « gâté, c’est gâté ». C’est pourquoi il fallait tout gâter avant que le clip ne sorte officiellement. Steve FAH et son équipe préparent de toute évidence, la sortie du vidéogramme qui battra le record de vue en 24 heures sur Youtube. Une opération marketing qui en bonne voie de réussir.
L’un des indices qui montre que c’est ce clip qui serait au centre de tout ce manège, c’est justement parce que dans leurs punchlines ni Grand Barack, ni Steve FAH ne font allusion au dit vidéogramme. Ils font diversion avec le projet de la tournée imminente en Belgique. Elle aura certainement lieu, mais de toutes évidence, juste après ou pendant la sortie du vidéogramme en projet.
D’autre part, tantôt il aurait loué une chambre de 5.000 f à grand Barack à Nkolfoulou, tantôt celui-ci squatterait chez lui. Seulement, il ne faut pas faire trop attendre, sinon après l’histoire devient immaitrisable et le BUZZ risquera de tuer le BUZZ. Epicetou !
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Stéphane NZESSEU
Steve FAH ne savait pas que c’est comme ça qu’il allait faire. « Je ne savais pas qu’il fume le chanvre comme ça ». « Si je décide qu’il rentre au village, il va rentrer au village rester. Il a signé un contrat qui en encore en cours ». « On a déjà parlé au Papa là fatigué ». « Quand ce Papa boit, si on lui demande de dire n’importe quoi, il va dire ». Ces paroles sont de l’actuel manager de l’artiste Grand Barack, le célèbre producteur du microprogramme "3 minutes du peuple" diffusé sur la toile.
Réagissant dans une bande audio, où visiblement il se confie à un proche, le producteur et manager Steve FAH fait de graves révélations sur ses relations avec l’artiste qu’il a déniché et révélé aux yeux du monde. L’acte le plus marquant de cette idylle qui avait du plomb dans l’aile reste la belle tournée du natif d’Elig Mfomo dans l’Eldorado des Emirats, Dubaï. Et selon les révélations de Steve Fah, depuis cette époque déjà, le Grand Barack insultait, se saoulait la gueule et se shootait au chanvre indien.
De toute évidence, il est difficile de transformer une personne malgré toute la bonne volonté et la bonne foi que l’on peut avoir. Grand Barack serait irrévérencieux.
« Une fois on est dans un restaurant à Douala où je l’ai invité et je paye la note. Simplement parce qu’il a laissé 200f à la caisse et que j’ai demandé de compléter, il m’a insulté et m’a humilié en public (…) une autre fois nous sommes allés voir le Maire d’Elig Mfomo, après avoir bu un verre de trop il m’a insulté devant le Maire. Ce dernier lui dit de ne plus le faire puisque c’est moi qui l’ai rendu célèbre, mais il n’a pas fait cas de cela et il s’est à nouveau mis à m’insulter. (…) Un jour nous sommes allés chez une personnalité de ce pays. Malheureusement, Grand Barack a manqué de respect à ce Monsieur j’ai eu honte. Quand nous sommes sortis de là je lui ai demandé de rentrer au village tellement il m’avait déçu ». Dans la suite, il révèle comment il a appris que Grand Barack fumait le chanvre au vu et au su de tous. Or le jeune Steve FAH lutte justement contre la consommation de la drogue, en plus d’être le modèle qu’il est pour la jeunesse.
« Si je raconte même ce qui se passe avec le pater ci, les gens vont le détester. Mon défi aujourd’hui c’est de construire la maison que je lui avais promis. Parce que je sais que c’est là-dessus que beaucoup de gens m’attendent. » Malgré ses retenues, Steve FAH est amer, tellement il est blessé par l’attitude d’un camerounais pour qui il a voulu participer à transformer le destin. Mais le désamour est profond, et le divorce est consommé. Pour le jeune producteur, l’acte de divorce sera remis avec les clés du nouveau domicile de Grand Barack à Elig Mfomo. Finalement sa phrase fétiche résume très bien son comportement, imprévisible. Aujourd’hui c’est à Steve FAH de dire « Je ne savais pas que c’est comme ça qu’il allait faire ».
Ce que Grand Barack dit reprocher à Steve FAH
« Je parle à Steve five par les réseaux sociaux. Tu m’as récupéré dans les réseaux sociaux, tu ne m’as pas rendu star. Je suis le Grand Barack. Je suis fâché. A cause de l’Eneo. Si je n’ai pas ma carte d’identité, mon passeport et tous mes habits que tu as bloqué chez toi. » Ce sont là quelques propos du chanteur populaire Grand Barack tel qu’exprimé à travers des capsules vidéos en circulation.
La pomme de discorde est visiblement consommée entre Steve FAH et son poulain d’hier. Après une belle épopée qui n’aura pas fait long feu, les deux tourtereaux d’hier semblent se regarder en chiens de faïence. Tout serait parti d’une série de différends qui n’avaient que trop opposés le producteur et le chanteur atypique. Alors que le premier se plaint des incontinences du deuxième face à l’alcool et la drogue, le Grand Barack pour sa part laisse croire qu’il est l’objet d’une exploitation inhumaine. Au point où ce dernier en appelle à l’intervention du Chef de l’Etat.
Il l’a lui-même dit avec ses mots et son style particulier. « Il est mon producteur, il n’est pas mon manager. Ce que j’ai fait avec Steve FAH c’est zéro. Il a comprimé ma vie, il m’a caché dans sa maison. Mon compte bancaire je ne connais pas combien j’ai. Il me dit d’aller en Belgique, pour aller faire quoi en Belgique, pour aller me tuer la-bas ? Il a d’abord confisqué ma carte d’identité et mon passeport ainsi que mon acte de naissance. Je suis à NYOM 1 dans mon atelier. J’ai fini de travailler au lieu de me féliciter, il a bloqué toutes mes choses. Je n’ai qu’un seul habit depuis deux semaines, depuis que les campagnes ont commencé. Après on va dire que quoi ? Steve FAH est mon producteur il n’est pas mon manager. Qu’il me remette mes papiers je vais aller continuer ailleurs ».
Le Grand Barack promet d’attraire Steve FAH devant la justice. Ceci et d’autres qui tombent sous les sens. Dénué de toute logique et de toute vraisemblance. Quel intérêt aurait-il à le faire ? Lui que Steve FAH a pratiquement lavé et rincé. Il lui a donné de réaliser ses rêves d’enfant et même au-delà. Apparaissant dans ses vidéos « un peu pinté » (saoul), le père de « A cause de l’Eneo » n’est pas dans toute sa lucidité quand il dit ce qu’il dit. Ce qui fait croire qu’il serait simplement manipulé. Mais par qui ? Peut-être par celui qui est le chef d’orchestre de cette série d’événement. Qui sait ?
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Stéphane NZESSEU