Le Lycée bilingue de Deido a pris un certain nombre de mesures jugées drastiques par certains, pour éviter qu’un autre élève ne trouve pas la mort dans son enceinte.
Un tour fait au Lycée bilingue de Deido situé dans la ville de Douala, on observe que deux années après le décès de l’élève Bleriot, les choses ont changé du côté sécuritaire. Le Lycée a été mis sous haute surveillance. On compte pas moins de 16 caméras de surveillance dans l’enceinte du lycée. Avec lesdites caméras, il est devenu possible de surveiller les entrées et les sorties de l’établissement. Les responsables depuis deux ans peuvent aussi s’assurer que des activités illégales ou dangereuses ne se déroulent pas au Lycée. Le trou béant fait sur l’un des murs de la clôture a été refermé. Aussi, la précédente tenue de classe dont la procuration s’est révélée être facile pour des individus sans foi ni loi a été changée.
Les élèves de sexe féminin doivent désormais se raser la tête comme les garçons. Pour ce qui est des cheveux qui doivent désormais être à ras pour les filles, Maurice Seyapdjé, le censeur du Lycée bilingue de Deido, explique que cette mesure a été prise parce qu’il avait été donné d’observer que certaines élèves cachaient dans leurs cheveux, des cigarettes, des joints de cannabis et parfois des comprimés de tramol. Outre les mesures sus rapportées implémentées au Lycée bilingue de Deido après le décès de l’élève Bleriot, l’établissement soumet maintenant tous ses apprenants au détecteur de métaux.
A titre de rappel, l’élève Bleriot a été poignardé dans l’enceinte du Lycée bilingue de Deido où il était inscrit par des apprenants qui avaient été renvoyés de l’établissement cependant, y avaient encore accès grâce à leur tenue de classe. Le drame s’était produit le 29 mars 2020, le jour de la remise des bulletins du second trimestre. L’élève âgé de 17 ans avait rendu l’âme à l’hôpital de district de Deido qui se trouve non loin du Lycée.
Liliane N.