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Son principal adversaire juge « inacceptable qu’un Premier ministre puisse en même temps diriger le pays et gérer trois dossiers judiciaires contre lui »

 

Le procès pour corruption de Benyamin Netanyahou, seul chef du gouvernement dans l’histoire d’Israël à être inculpé au cours de son mandat débutera le 17 mars prochain, deux semaines après les élections cruciales à sa survie politique, a annoncé mardi la justice.

Dans un communiqué succinct, le ministère de la Justice a indiqué que l’acte d’accusation sera lu par la juge Rivka Friedman-Feldman de la cour de Jérusalem en présence de Benyamin Netanyahu le mardi 17 mars dans l’après-midi.

En pleine campagne législative

L’annonce de cette date intervient alors que le Premier ministre israélien, âgé de 70 ans, mène sa campagne en vue des élections législatives du 2 mars, les troisièmes en moins d’un an en Israël, après des scrutins n’ayant pas réussi à le départager de son rival Benny Gantz.

Ce dernier avait refusé après les législatives de septembre de joindre un gouvernement d’union mené par Netanyahu estimant, que ce dernier devait en premier lieu régler ses différends avec la justice avant de prétendre au pouvoir.

Corruption, malversation et abus de confiance dans trois affaires

Le Premier ministre a été inculpé à l’automne de corruption, malversation et abus de confiance dans trois affaires par le procureur Avichaï Mandelblit.

La loi israélienne prévoit que tout ministre poursuivi pénalement doit démissionner de ses fonctions, mais cette mesure ne s’applique pas au Premier ministre. S’il peut rester actuellement en fonction, Benyamin Netanyahu ne jouit toutefois d’aucune immunité face à la justice. Netanyahu avait ainsi demandé début janvier au Parlement, la Knesset, de lui accorder une immunité au terme des prochaines législatives du 2 mars, misant sur sa victoire pour obtenir une majorité et ainsi se protéger de la justice.

Un « coup d’Etat » juridique, selon lui

Mais les partis d’opposition ont convaincu une majorité de députés d’examiner sa demande d’immunité avant les élections. Devant le rejet anticipé de sa requête, Netanyahu avait retiré fin janvier in extremis sa demande d’immunité judiciaire.

Benyamin Netanyahu, qui compte 14 ans à l’horodateur du pouvoir dont la dernière décennie sans discontinuer, dénonce un complot de ses détracteurs afin d’ourdir, dit-il, un « coup d’Etat » juridique contre lui. Mais lors d’un un meeting de son parti centriste Bleu-Blanc, l’ex-général Benny Gantz, principal rival de M. Netanyahu, a affirmé ce mardi soir qu’il est « inacceptable qu’un Premier ministre puisse en même temps diriger le pays et s’occuper de gérer trois dossiers judiciaires contre lui ».

Les lignes ne bougent pas

« Le 17 mars, son mandat est terminé et le procès commence, Netanyahu ne pourra pas s’occuper des citoyens israéliens en plus de ses affaires », a ajouté Benny Gantz.

Pour l’heure, l’annonce de son inculpation pour corruption n’a pas fait bouger le baromètre politique en Israël. Selon un dernier sondage de la chaîne israélienne Channel 13, la formation de Benny Gantz obtiendrait 36 sièges sur les 120 de la Knesset, contre 33 pour le Likoud (droite) de Benjamin Netanyahu. En comptabilisant leurs alliés respectifs, la gauche pour Benny Gantz, la droite radicale et les partis religieux pour Benyamin Netanyahu, aucun des deux grands blocs ne parvient à atteindre 61 députés, seuil de la majorité au Parlement israélien.

 

N.R.M

 

 
 

 

Dans un communiqué du président de l'ordre des médecins du Cameroun (ONmC) rendu public ce Mardi, les proches de Me Souop auraient interdit à sa Mission d'enquête d'accéder au corps de ce dernier dans le cadre de ses investigations… Les conseils de cette dernière auraient invoqué leur droit à la protection du secret médical de ce dernier.

 

Une curiosité, selon Alex Gustave Azebaze qui a partagé  des informations dont il revendique l’exclusivité  

« Un huissier aurait sommé cette Mission dès le 2e jour de son enquête de ne pas accéder au corps du défunt membre du conseil de l'ordre des avocats et chef de file des avocats du Mrc.

En conséquence, le président de l'ONMC annonce que sa Commission ne va plus devoir rendre publiques les conclusions de l'enquête de sa Mission pourtant présentée en son temps comme « indépendante » tel qu'il avait été annoncé dans son communiqué du 17 janvier 2020 annonçant sa mise en place.

L'on sait que le ministre de la santé qui avait annoncé une enquête administrative avait de son côté indiqué dans un tweet avoir saisi l'ONMC pour une enquête. Le bâtonnier de l'ordre des avocats avait quant à lui annonce avoir saisi le procureur général auprès de la cour d'appel du Centre à Yaoundé en vue d'une autopsie.

En rappel, samedi dernier, une équipe de médecins légistes requis par la police judiciaire - elle travaille légalement sous la responsabilité du parquet compétent donc celui du Mfoundi à Yaoundé - a procédé à l'autopsie du corps de l'avocat. Une indication selon laquelle une enquête judiciaire est en cours sur les circonstances du décès controversé de l'avocat annoncé le jeudi 16 janvier au petit matin.

L'ancien président du Club Unesco de l'université unique de Yaoundé avait été victime d'un accident de la circulation dans la nuit du vendredi 10 au 11 janvier 2020 à un lieu jusqu'ici non déterminé par les services de sécurité régionale de l'Ouest. Mais des sources officieuses ont fait état de l'entrée de Bafoussam en provenance de Dschang. Transporté dans un premier temps à l'hôpital régional de Bafoussam, il a été transféré dans la journée de samedi 12 janvier 2020 par une ambulance privée à Yaoundé où il a été accueilli au Centre des Urgences (CURY).

Les circonstances et conditions des premiers soins à l'hôpital régional de Bafoussam ainsi que son accueil et la nature des soins et protocoles suivis au CURY jusqu'à l'annonce 4 jours plus tard de son décès devaient être l'objet de la Mission d'enquête dite indépendante de l'ordre des médecins. Présidée par le Professeur Eben Moussi, la commission d'enquête ordinale (technique et déontologique) qui a entamé ses investigations le 21 janvier avait en principe 8 jours pour rendre ses conclusions.

Composée de 6 médecins spécialistes (un anesthésiste, un médecin légiste, un traumatologue, un orthopédiste, un chirurgien et un pharmacologue) à l'expérience professionnelle établie, ainsi que deux médecins facilitateurs à Bafoussam et Yaoundé, elle a rendu sa copie depuis une semaine. L'on attendait que rédigées en deux langues (anglais et français), ces conclusions soient présentées incessamment devant la presse nationale et internationale comme promis par l'ONMC.

L'annonce du président Guy Sandjon de réserver désormais exclusivement ces conclusions au ministre de la santé ne va pas mettre un terme à la polémique qui avait déjà commencé à enfler dès l'annonce du décès du célèbre avocat.
Par exemple le Professeur Kamto, leader du MRC - dont Me Souop était le chef de file des avocats, du moins depuis le contentieux de l'élection présidentielle d'octobre 2018 mais surtout à l'occasion de sa détention ainsi que plusieurs centaines de militants et responsables arrêtés dans le cadre des marches blanches - s'était réservé de toute déclaration, attendant les résultats cette enquête.

Il doit être l'un des plus contrarié par la décision de l'ONMC de ne plus publier les résultats de sa Mission. De même l'attitude de la famille, si elle venait à se confirmer qu'elle se serait opposée au bon déroulement de l'enquête professionnelle de l'ONMC ne manquera pas d'étonner et de susciter des interrogations. D'autant que certaines informations font état de ce que certains de ses membres se seraient opposées au transfert de l'avocat accidenté à l'hôpital de la CNPS où travaillerait pourtant le médecin de la famille, donc sensé connaître les antécédents médicaux du patient délicat.

 

Or selon toute vraisemblance, nombre d'actes médicaux posés dans les 24h ayant suivi l'internement de Me Souop au CURY auraient contribué à l'issue fatale que certains spécialistes situent autour du 13 janvier 2020… ».

Lire aussi : CAN 2021 : Le décès de Me Souop inquiète les footballeurs

 

 

N.R.M

 

Ils sont réunis depuis lundi dernier à Yaoundé. Les avocats stagiaires recalés à l’issue de l’examen de sortie de 2018 sont en cours de préparation d’une session de rattrapage que tient l’ordre des avocats de Cameroun.

 

Ils ont pour un temps ravaler leurs colères. Les avocats stagiaires au barreau du Cameroun, recalés lors de la dernière session de sortie ont eu deux ans pour méditer sur leurs attitudes. Après moultes discussions avec les responsables du Conseil de l’ordre et la médiation des pouvoirs publics, les stagiaires à la profession d’avocats ont une deuxième chance. Ils sont en tout 874. Le barreau donne la possibilité à ces candidats qui ont exprimé leur mécontentement en écrivant au chef de l'État de passer à nouveau l'examen.

Une conférence internationale des stages s'est ouverte à Yaoundé à leur intention. " c'est une démarche que nous avons entreprise pour mettre les avocats stagiaires dans les meilleures conditions de préparation de l'examen de fin de stage qui sera organisé. Dans la philosophie du conseil de l'ordre, un examen n'a pas pour vocation première de déboucher sur des échecs. Nous souhaitons que tous les avocats stagiaires qui en ont les compétences puissent réussir" a expliqué Me Charles TCHAKOUTE PATIE, le Bâtonnier.

C’est l’occasion de rappeler que ces avocats exploitent ainsi leur deuxième chance pour sortir du stage. Ils en auront une troisième et dernière pour ceux qui ne seront pas reçus au terme de ce deuxième rattrapage.

Un examen d’aptitude au stage d’Avocat est organisé chaque année (en principe car le dernier date de 2014). Ceux qui sont admis à cet examen effectuent, faute d’école de formation du Barreau, un stage de deux années auprès d’un maître de stage. A l’issue de ce stage théorique et pratique, les stagiaires sont soumis à un nouvel examen de fin de stage sanctionné par le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA).

L’obtention du CAPA permet de prêter serment et d’exercer la profession d’Avocat. Sans ce précieux sésames, il est impossible, interdit de se prétendre avocat au Cameroun. Impossible aussi de s’inscrire au tableau de l’ordre. A moins d’utiliser les autres voies d’accès à la profession, autre que le concours.

En attendant, les cours se poursuivent et les stagiaires sont édifiés sur des questions fondamentales en rapport avec la justice et la déontologie de la profession. Vivement que la sérénité revienne au milieu des stagiaires.

 

Stéphane NZESSEU

 

Dans un entretien accordé à notre rédaction, le serviteur de Dieu et ancien Général Ambazonien aujourd’hui repenti, affirme militer désormais pour le retour de la paix dans les régions en situation de guerre civile de fait. Pour lui, le plan de déploiement de la paix dans ces régions ne doit pas intégrer le retrait de l’armée républicaine comme l’exige certains.

 

Le Dr Succes Nkongho est résolument engagé dans pour le retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. Lui qui hier, aux premières heures de cette crise, avait pris les armes contre la République, a aujourd'hui pris les armes de la contre propagande pour réconcilier les forces vives de la région autour d’un véritable projet de retour au calme.

Dr Succes Nkongho dit maîtriser tous les acteurs et les différents protagonistes de la crise qui sont actuellement soit dans les forêts, soit dans les salons feutrés pour financer la guerre. Ayant été pendant très longtemps au cœur du système, il dit être capable de le détruire en moins d’un an. « Mais si seulement Yaoundé pouvait nous écouter. Le problème c’est que Yaoundé est aussi divisé sur les orientations stratégiques » déplore Dr Succes Nkongho.

A la question de savoir comment il procéderait, il nous fait savoir que la réalité dans ces régions aujourd’hui n’est plus la même qu’au début de la crise. Selon lui, l’essentiel des généraux et hommes de rangs des milices ambazoniennes actuelles ne sont ni plus ni moins que « des pilleurs et des assassins ». « Ce sont ceux qui sont censé protéger le peuple qui leur coupe les pieds et les doigts, ils ont brûlé l’hôpital de Kumba, sont les mêmes qui ont assassinés le missionnaire américain et qui assassinent des femmes et des enfants pour les mêmes raisons ». 

C’est d’ailleurs l’une des principales raisons pour laquelle pour lui, « le retrait de l’armée des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’est pas une solution. D'ailleurs, les gens oublient que l’armée c’était retiré de ces régions le 21 ou le 25 décembre dernier (ndlr décembre 2019), et elle n’est revenue en force que le 05 janvier. Mais entre-temps il y avait toujours des tueries dans les villages. »

Dr Succes Nkongho est catégorique « la seule arme qui détruira le rêve ambazonien, c’est l’arme de la vérité. Car ils sont allergiques à la vérité parce que le mensonge c’est leur stratégie. Je vais consumer cette tragédie cette année ».

Lire aussi : Drame à Ngarbuh dans le Nord-Ouest : La position du gouvernement est connue

 

Stéphane NZESSEU

 

 

Le gouvernement libyen d'union nationale dénonce des violations de la trêve par les forces du maréchal Haftar.

 

Les négociations dans l’impasse. Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé dans la capitale et reconnu par l’ONU, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi la suspension de sa participation aux travaux d’une commission conjointe militaire à Genève, sous l’égide de l’ONU, à la suite de violations répétées de la trêve.

« Nous annonçons la suspension de notre participation aux pourparlers militaires qui se déroulent à Genève jusqu’à ce que des positions fermes ne soient adoptées à l’encontre de l’agresseur (Khalifa Haftar) et ses violations » de la trêve, a indiqué le GNA dans un communiqué.

Confirmée lors du sommet international du 19 janvier à Berlin, cette commission militaire conjointe est composée selon le format dit « 5+5 », avec cinq membres représentant le GNA et cinq autres le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen dont les forces tentent de s’emparer de Tripoli depuis avril dernier.

 

15 roquettes tirées mardi

Mardi en début d’après-midi, le port maritime de Tripoli et al-Chaab, un port secondaire, ont été la cible de plus de 15 roquettes, malgré l’entrée en vigueur en janvier d’un cessez-le-feu peu respecté par les forces en conflit en Libye. Selon Amin al-Hachemi, porte-parole du ministère de la Santé, trois civils ont été tués et cinq autres blessés.

« Il est clair que l’objectif des bombardements systématiques des zones résidentielles, de l’aéroport et du port, en plus du blocage total des installations pétrolières, est de provoquer des crises pour les citoyens dans tous les aspects de leur vie », a noté le communiqué.

Selon le GNA, ayant « échoué militairement à s’emparer du pouvoir, l’agresseur (Haftar) tente, en vain, de créer un état de confusion pour déstabiliser » la population. En outre, le GNA a condamné les « violations commises avant et pendant la trêve », les qualifiant de « crimes de guerre documentés », nécessitant « des mandats d’arrêt » internationaux.

Il a dénoncé « le mépris continu » de la résolution du conseil de sécurité, adoptée la semaine dernière, et des décisions du sommet international de Berlin. Les belligérants libyens ont entamé mardi une nouvelle série de pourparlers militaires indirects, en présence de l’émissaire des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé. « Sans un cessez-le-feu durable (…) les négociations n’ont aucun sens. Il ne peut y avoir de paix sous les bombardements », a souligné le GNA.

 

N.R.M

 

Steve FAH ne savait pas que c’est comme ça qu’il allait faire. « Je ne savais pas qu’il fume le chanvre comme ça ». « Si je décide qu’il rentre au village, il va rentrer au village rester. Il a signé un contrat qui en encore en cours ». « On a déjà parlé au Papa là fatigué ». « Quand ce Papa boit, si on lui demande de dire n’importe quoi, il va dire ». Ces paroles sont de l’actuel manager de l’artiste Grand Barack, le célèbre producteur du microprogramme "3 minutes du peuple"  diffusé sur la toile.

 

Réagissant dans une bande audio, où visiblement il se confie à un proche, le producteur et manager Steve FAH fait de graves révélations sur ses relations avec l’artiste qu’il a déniché et révélé aux yeux du monde. L’acte le plus marquant de cette idylle qui avait du plomb dans l’aile reste la belle tournée du natif d’Elig Mfomo dans l’Eldorado des Emirats, Dubaï. Et selon les révélations de Steve Fah, depuis cette époque déjà, le Grand Barack insultait, se saoulait la gueule et se shootait au chanvre indien.

De toute évidence, il est difficile de transformer une personne malgré toute la bonne volonté et la bonne foi que l’on peut avoir. Grand Barack serait irrévérencieux.

« Une fois on est dans un restaurant à Douala où je l’ai invité et je paye la note. Simplement parce qu’il a laissé 200f à la caisse et que j’ai demandé de compléter, il m’a insulté et m’a humilié en public (…) une autre fois nous sommes allés voir le Maire d’Elig Mfomo, après avoir bu un verre de trop il m’a insulté devant le Maire. Ce dernier lui dit de ne plus le faire puisque c’est moi qui l’ai rendu célèbre, mais il n’a pas fait cas de cela et il s’est à nouveau mis à m’insulter. (…) Un jour nous sommes allés chez une personnalité de ce pays. Malheureusement, Grand Barack a manqué de respect à ce Monsieur j’ai eu honte. Quand nous sommes sortis de là je lui ai demandé de rentrer au village tellement il m’avait déçu ». Dans la suite, il révèle comment il a appris que Grand Barack fumait le chanvre au vu et au su de tous. Or le jeune Steve FAH lutte justement contre la consommation de la drogue, en plus d’être le modèle qu’il est pour la jeunesse.

« Si je raconte même ce qui se passe avec le pater ci, les gens vont le détester. Mon défi aujourd’hui c’est de construire la maison que je lui avais promis. Parce que je sais que c’est là-dessus que beaucoup de gens m’attendent. » Malgré ses retenues, Steve FAH est amer, tellement il est blessé par l’attitude d’un camerounais pour qui il a voulu participer à transformer le destin. Mais le désamour est profond, et le divorce est consommé. Pour le jeune producteur, l’acte de divorce sera remis avec les clés du nouveau domicile de Grand Barack à Elig Mfomo. Finalement sa phrase fétiche résume très bien son comportement, imprévisible. Aujourd’hui c’est à Steve FAH de dire « Je ne savais pas que c’est comme ça qu’il allait faire ».

Ce que Grand Barack dit reprocher à Steve FAH

« Je parle à Steve five par les réseaux sociaux. Tu m’as récupéré dans les réseaux sociaux, tu ne m’as pas rendu star. Je suis le Grand Barack. Je suis fâché. A cause de l’Eneo. Si je n’ai pas ma carte d’identité, mon passeport et tous mes habits que tu as bloqué chez toi. » Ce sont là quelques propos du chanteur populaire Grand Barack tel qu’exprimé à travers des capsules vidéos en circulation.

La pomme de discorde est visiblement consommée entre Steve FAH et son poulain d’hier. Après une belle épopée qui n’aura pas fait long feu, les deux tourtereaux d’hier semblent se regarder en chiens de faïence. Tout serait parti d’une série de différends qui n’avaient que trop opposés le producteur et le chanteur atypique. Alors que le premier se plaint des incontinences du deuxième face à l’alcool et la drogue, le Grand Barack pour sa part laisse croire qu’il est l’objet d’une exploitation inhumaine. Au point où ce dernier en appelle à l’intervention du Chef de l’Etat. 

Il l’a lui-même dit avec ses mots et son style particulier. « Il est mon producteur, il n’est pas mon manager. Ce que j’ai fait avec Steve FAH c’est zéro. Il a comprimé ma vie, il m’a caché dans sa maison. Mon compte bancaire je ne connais pas combien j’ai. Il me dit d’aller en Belgique, pour aller faire quoi en Belgique, pour aller me tuer la-bas ? Il a d’abord confisqué ma carte d’identité et mon passeport ainsi que mon acte de naissance. Je suis à NYOM 1 dans mon atelier. J’ai fini de travailler au lieu de me féliciter, il a bloqué toutes mes choses. Je n’ai qu’un seul habit depuis deux semaines, depuis que les campagnes ont commencé. Après on va dire que quoi ? Steve FAH est mon producteur il n’est pas mon manager. Qu’il me remette mes papiers je vais aller continuer ailleurs ».

Le Grand Barack promet d’attraire Steve FAH devant la justice. Ceci et d’autres qui tombent sous les sens. Dénué de toute logique et de toute vraisemblance. Quel intérêt aurait-il à le faire ? Lui que Steve FAH a pratiquement lavé et rincé. Il lui a donné de réaliser ses rêves d’enfant et même au-delà. Apparaissant dans ses vidéos « un peu pinté » (saoul), le père de « A cause de l’Eneo » n’est pas dans toute sa lucidité quand il dit ce qu’il dit. Ce qui fait croire qu’il serait simplement manipulé. Mais par qui ? Peut-être par celui qui est le chef d’orchestre de cette série d’événement. Qui sait ?

Lire aussi : Clash curieux entre Steve FAH et Grand Barack : Le BUZZ presque parfait ?

 

Stéphane NZESSEU

 

Face à la presse à l’auditorium du Mincom ce mardi, René Emmanuel Sadi – chef de ce département ministériel a qualifié la sortie de certains Camerounais et Organismes internationaux d’« Allégations mensongères contre les Forces de Défense et de Sécurité »

 

Son propos

« Les Forces Nationales de Défense et de Sécurité viennent une fois de plus de faire l’objet d’affabulations et d’allégations mensongères, dans la lutte qu’elles mènent pour un retour à la vie normale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays.

En effet, des images d’une cruauté insoutenable ont circulé en boucle dans les médias sociaux, le samedi, 15 février 2020, laissant entrevoir des corps calcinés, tout en indiquant qu’il ne s’agissait là que d’un reflet « du massacre des populations, perpétré la veille, au village Ngarbuh», Arrondissement de Ndu, Département du Donga-Mantung, dans la Région du Nord-Ouest.

Sans la moindre investigation préalable, ni quelque recoupement des données factuelles que ce soit, plusieurs activistes politiques, détracteurs invétérés, se présentant sous des étiquettes de « spécialistes des droits de l’Homme », de « leaders ou de porte-parole de partis politiques », ont immédiatement investi des médias nationaux et internationaux, pour imputer la responsabilité des conséquences de cet incident aux Forces Nationales de Défense et de Sécurité, par des déclarations intempestives et infondées.

Au demeurant, le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, dans un communiqué de presse en date du 17 février 2020, a formellement démenti ces allégations outrancières et mensongères et restitué les faits, tels qu’ils ressortent d’un recoupement entrepris avec promptitude et diligence par les services spécialisés. Il n’y a pas eu vingt-deux villageois, dont quatorze enfants, tués par les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité à Ngarbuh.

Car, il s’agit des vies humaines, celles des compatriotes en proie aux menaces quotidiennes de bandes armées sans foi ni loi, et que nos Forces de Défense présentes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ont pour mission essentielle de sécuriser et de protéger.

 

Le Gouvernement, par ma voix, et à la suite de ce démenti, entend apporter les précisions suivantes relatives à cette situation.

Depuis de longs mois en effet, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité ont réussi à prendre le contrôle et à sécuriser le nœud routier de Ntumbaw, voie de passage de tous les trafics illicites qui inondent le Département du Bui, dans la Région du Nord-Ouest, notamment les villes d’arrondissement que sont, Elak, Oku, Jakiri, Kumbo, Mbiame, Nkum et Nkor.

C’est ainsi que les bandes armées qui sévissaient dans cette zone, semant la terreur et la désolation auprès des populations, ont trouvé refuge dans un hameau périphérique dénommé Ngarbuh, pour y installer leur base arrière, et réorganiser le racket des usagers, tout en perpétrant des exactions innommables sur l’axe menant à Ntumbaw.

Alertées par les populations, les Forces de Défense et de Sécurité se sont alors déployées à Ngarbuh, en opération de reconnaissance, le samedi, 15 février 2020.

Dans le vif de l’action, et non loin du repère choisi par les rebelles sécessionnistes comme espace logistique de stockage des marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, ainsi que des produits frelatés de contre bande, des stupéfiants et des amulettes, les éléments de nos Forces de Défense ont été violemment pris à partie par un groupe d’individus lourdement armés.

Faisant face avec vigueur et professionnalisme, les forces légales composées de six éléments d’élite, ont su riposter énergiquement, en neutralisant sept assaillants et mettant en déroute d’autres individus du groupe des sécessionnistes armés.

Au cours des accrochages qui ont eu lieu, un incendie s’est déclaré dans un refuge fortifié qui contenait des explosifs et des produits inflammables stockés par les rebelles armés.

Il s’en est suivi des explosions, puis des langues de feu qui se sont propagées jusqu’aux habitations voisines.

Comme cela a été indiqué dans le communiqué du Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, le bilan de cet incident, après recoupement, fait état de cinq morts, une femme et quatre enfants.

En regrettant profondément cet incident malheureux, dans une région où l’armée camerounaise s’emploie sans relâche et sans compter à ramener la paix et la sécurité,

Je veux ici transmettre aux populations, et particulièrement aux familles éprouvées, les sincères condoléances du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Son Excellence Paul BIYA, ainsi que le réconfort du Gouvernement. 6

En tout état de cause, et sur les Très Hautes Directives du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, une enquête a immédiatement été ouverte, en vue des clarifications approfondies de tous les aspects liés à cet incident.

 

Au-delà des stigmatisations et des calomnies injustifiées dirigées contre nos Forces de Défense et de Sécurité, il convient de relever pour les magnifier, les vertus remarquables qui distinguent notre armée ; une armée d’élite, forte, crédible, professionnelle et mature, dont l’activité au quotidien repose sur les sacro-saints principes du respect des institutions républicaines et de la défense de la Nation, avec honneur et fidélité.

C’est le lieu de préciser que dans leur mission à la fois légale et légitime, et au prix de sacrifices incommensurables, nos Forces de Défense et de Sécurité, s’attellent à anéantir avec toute la mesure prescrite par le Haut Commandement, et dans le strict respect des principes fondamentaux du Droit Humanitaire axés sur la protection des personnes vulnérables (femmes, enfants, vieillards et handicapés), la terreur, l’horreur et l’abomination, pour tout dire, la dynamique macabre instaurée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, par les bandes armées sécessionnistes.

Il faut dire également que dans l’accomplissement de leur mission régalienne, les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité sont appelées à poursuivre les groupes armés dans leurs retranchements, situés à la fois dans les forêts et quelquefois dans les habitations des populations.

Il convient de signaler par ailleurs, que dans leurs entreprises criminelles dirigées contre les populations non acquises à leur cause, et contre nos Forces de Défense et de Sécurité, les bandes armées utilisent des techniques de couverture visant à semer la confusion à la fois parmi ces populations et dans l’opinion, en arborant des treillis militaires, pour faire incriminer les Forces Armées Camerounaises.

 

Or, comment penser un seul instant qu’une armée aussi disciplinée et aussi citoyenne que la nôtre, puisse perpétrer des actes de pillage des biens civils et des massacres des populations dont elle a vocation à assurer la protection et la sécurité ?

En aucun cas, nos Forces de Défense et de Sécurité n’ont entrepris délibérément de perpétrer des exactions de quelque nature que ce soit, contre des populations civiles au service desquelles elles sont commises.

Le Gouvernement s’inscrit donc en faux contre les accusations fantaisistes et gratuites, portées par des activistes politiques, par les commanditaires des bandes armées sécessionnistes, par des Organisations Non Gouvernementales ainsi que par certains médias nationaux et internationaux, contre nos Forces de Défense et de Sécurité.

De même, il y a lieu de s’étonner de la crédulité de ces différents acteurs qui accordent du crédit à des allégations fallacieuses tirées de sources quelconque et dépourvues de toute fiabilité, au point d’en faire hâtivement des certitudes et des vérités établies, toutes choses qui traduisent leur mauvaise foi et leur état d’esprit voués en permanence à l’instrumentalisation et à la manipulation de l’opinion.

Le Gouvernement camerounais dénonce avec la dernière énergie, toutes ces manœuvres dont la finalité est de nuire à l’image du Cameroun, et de jeter systématiquement l’anathème sur nos institutions et notre armée, au moment même où viennent de se dérouler avec succès, transparence et équité sur l’ensemble du territoire national, les opérations de vote relatives au double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020.

C’est pourquoi, le Gouvernement en appelle à la responsabilité et à la solidarité de tous les pays amis qui continuent d’héberger les commanditaires de ces actes de violence et de barbarie dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, lesquels répandent sans cesse des contre-vérités sur la situation réelle dans les Régions concernées, et sur l’ensemble du territoire national.

Le Gouvernement camerounais en appelle particulièrement à la vigilance de la communauté internationale, au regard du flux des fausses informations diffusées de façon pernicieuse à travers les mass médias classiques et cybernétiques, dans le but de nuire au Cameroun.

 

Enfin, s’agissant principalement de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, force est de constater une amélioration progressive de la situation, grâce à la prise en compte et à la mise en œuvre rapide par le CHEF DE L’ETAT, des recommandations issues du Grand Dialogue National, avec notamment à la clé, l’accélération du processus de décentralisation et l’octroi d’un statut particulier à ces deux Régions.

En outre, fidèle à sa volonté de paix, le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE vient une fois de plus de lancer un appel pressant à ses jeunes compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui « se sont laissés enrôler dans des bandes armées et qui continuent d’entretenir un climat d’insécurité dans ces deux Régions, à déposer les armes, à l’exemple de ceux, nombreux, qui l’ont déjà fait et qui vivent tranquillement au sein des communautés (…) ».

Il va sans dire que l’engagement et l’implication effectifs de ces filles et fils repentis du Nord-Ouest et du Sud-Ouest seront déterminants dans le processus de rétablissement de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale, dans lesdites Régions, et partant, sur l’ensemble du territoire national.

De l’avis général, les efforts entrepris et les mesures prises par le CHEF DE L’ETAT, ont été accueillis et salués par tous nos concitoyens et par nos partenaires de bonne volonté et de bonne foi. Les signes sont perceptibles et les faits visibles qui incitent chaque jour, un peu plus, à l’optimisme.

Aussi, le Gouvernement par ma voix, lance-t-il un vibrant appel à tous, afin que tout soit mis en œuvre, non pour attiser les tensions comme le font certains, mais pour soutenir sans réserve, tout ce qui peut concourir au retour à la paix, à la vie normale et à la consolidation du vivre ensemble dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… ».  

 

N.R.M

 
 

Sur les réseaux sociaux, il est noté depuis la survenue de l’attaque de Ngarbuh ayant tué des civils y compris des enfants, une sorte d’expression manifeste de la mauvaise foi des sécessionnistes. Ceux-ci n’ont eu de cesse de s’indigner prenant les populations pour bouclier sur le terrain, alors que le ministre de la défense (Mindef) vient de démentir formellement les allégations faites aux forces de défense sur la toile en corrélation avec l’origine les faits. 

 

Rien ne saurait expliquer un tel acharnement des combattants séparatistes amazoniens sur la toile, si ce n’est une mauvaise foi qui tend ouvertement à discréditer l’armée camerounaise à la suite de ce que les médias sociaux qualifient déjà des évènements de Ngarbuh. En effet, les sécessionnistes saisissant le prétexte de l’attaque, s’activent à exprimer leur semblant de colère considérant au passage les populations comme étant leurs protecteurs sur le terrain. 

Selon certains observateurs avertis, les sécessionnistes veulent simplement semer la confusion au sein de l’opinion publique pour contester à l’avance leur éventuelle implication dans le massacre de Ngarbuh. Cette lecture des faits paraît logique pour eux dans la mesure où côté armée Camerounaise, le Mindef à travers un communiqué officiel vient de démentir les accusations à l’endroit de l’armée tout apportant des éclairages sur les circonstances d’une approche de reconnaissance nocturne menée  à pieds par « un groupe de 06 éléments des forces de défense dont 04 militaires et 02 gendarmes vers un camp fortifié, véritable base logistique de marchandises illicites de réception des armements et munitions de tous calibres, de stockage  et de revente des stupéfiants ». 

Sur les lieux, les combats entre les forces de défense et les terroristes ont abouti à l’explosion des contenants de carburants suivi d’un violent incendie qui va affecter quelques habitations voisines. « Un incendie qui a fait 05 victimes dont une femme et 04 enfants », relève fort bien le Mindef dans son communiqué.  

Propagande communicationnelle

En découvrant la version des faits présentés par le Mindef, il n’existe aucun rapprochement avec la version des réseaux sociaux. Plusieurs sources estiment que les sécessionnistes s’inscrivent tout simplement dans une logique de propagande communicationnelle dont le seul fondement reste un projet terroriste. 

Il faut indiquer que le massacre de Ngarbuh survient après la tenue du double scrutin législatif et municipal au Cameroun le 09 février dernier. Des élections qui se sont déroulées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sur fond de menace de boycott brandie par les combattants ambazoniens à travers leurs traditionnels lockdown.  

 

Innocent D H

 

 

C’est par l’entremise de son porte parole qu’Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies s’est dit préoccupé par le drame survenu au Cameroun le 14 Février dernier et a instamment demandé au Gouvernement Camerounais d’ouvrir une enquête

 

Le Contenu de son message

« Le Secrétaire général est vivement préoccupé par des informations selon lesquelles des civils, y compris des enfants, auraient été tués lors d’une attaque dans le village de Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest du Cameroun le 14 février. Il présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes, et appelle le Gouvernement du Cameroun à ouvrir une enquête et à prendre les dispositions nécessaires pour que les coupables répondent de leurs actes.

Le Secrétaire général appelle les parties armées à s’abstenir de toute attaque contre les civils et à respecter le droit humanitaire international et des droits de l’homme. Il réitère la disponibilité des Nations Unies à travailler avec toutes les parties prenantes en vue d’une solution politique à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun par le dialogue… ».

 

La vérité doit être dite

L’attente du Sg des Nations Unies est la même que celle de tous les Camerounais  depuis que les images de ces enfants font le tour des réseaux sociaux. Des vidéos et photos insoutenables d’autant plus que les principales victimes sont des femmes et des enfants.

Et, la promesse faite trois jours après le drame par le ministre de la Défense à travers un communiqué peut laisser croire que tout est déjà dit. Les causes du drame semblent déjà connues et seuls les détails pourraient être donnés plus tard, après les résultats de l’enquête.

 

Une fois de plus, il s’agit d’un problème Camerouno – Camerounais

Certes, le Cameroun lorsque cela s’impose ne rejette pas les conseils et autres apports de ses partenaires parmi lesquels, les Nations Unies et bien d’autres. Toutefois, l’implication de ces derniers, à l’instar de Human Right Watch, Amnesty International ou alors le congrès américain dans la crise qui sévit dans les régions du Nord et du Sud Ouest n’est pas de nature à améliorer les choses. Les rapports fournis jusqu’à lors sont erronés et le congrès américain a donné la parole aux groupuscules d’individus qui n’ont jamais tenu compte des mesures prises par le Gouvernement Camerounais pour un cessé le feu définitif.

Au contraire, avec ces lobbies qui hantent les couloirs du Walter E. Washington Convention Center sis à Washington D.C, ils entendent tout remettre en cause en organisant par exemple dans les prochaines semaines, une rencontre baptisée «Conférence internationale sur le conflit armé au Sud-Cameroun…».

Sur son site, la Coalition pour le dialogue et les négociations instigatrice de cette « farce » la  justifie en déclarant que : « Depuis l’éclatement du conflit au Cameroun, des dirigeants éminents tels que Son Éminence le cardinal Christian Tumi et le juge Ayah Paul Abine ont appelé à une conférence réunissant tous les Camerounais du Sud pour échanger des vues et établir une position dominante. Le gouvernement du Cameroun a malheureusement empêché la tenue de la Conférence générale anglophone. Alors que le conflit s’intensifie, il est clair qu’une telle conférence unissant les Camerounais du Sud ne peut pas avoir lieu au Cameroun d’où la nécessité d’avoir une conférence à l’étranger dans un pays partenaire…Les Camerounais du Sud sont citoyens des anciens Cameroun du Sud britannique, actuellement les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest de la République du Cameroun, parfois appelés « anglophones » ou « ambazoniens ». La Coalition a décidé d’utiliser l’appellation reconnue des Nations Unies: Southern Cameroons ou Southern Cameroonians…».

 

Le gouvernement camerounais dément formellement les chiffres répandus sur la toile 

Après un week-end de tergiversations, le chef de la division de Communication du ministère de la Défense a publié un communiqué hier lundi, évoquant un "malheureux accident". Le ministre de la Défense a lui-même renchérit ce mardi dans un autre communiqué. 

"Les Forces de Défense en opération de reconnaissance dans ladite localité ont été prises à partie par des terroristes sécessionnistes ayant transformé une des habitations de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes", peut-on lire.

Il apporte également des précisions sur le nombre de victimes de cette opération : "La riposte s’est soldée par la neutralisation de 07 (sept) terroristes et bandits. Au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines. Cet incendie aurait fait 05 (cinq) victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux".

 

La crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest a déjà des amorces de solutions, posées avant et pendant le Grand Dialogue National initié par le Président de la République du Cameroun. C’est l’assurance donnée aux uns et aux autres qui a permis  le retour des populations qui s’étaient réfugiées au Nigéria voisin, ou encore le dépôt des armes par ceux qu’on peut considérer aujourd’hui comme des ex terroristes qui intègrent les programmes de réhabilitation mis en place par les autorités, afin de faciliter leur réinsertion…

La doléance des Nations Unies a bien évidemment été prise en compte cependant, aucune possibilité ne sera accordée à qui que ce soit pour diviser le Cameroun et instaurer un no man lands dans cette partie du pays.

Que les uns et les autres se le tiennent pour dit.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Suite au communiqué publié par le chef de la division de la communication du ministère de la Défense, Joseph Beti Assomo apporte des précisions sur les circonstances du drame survenu à Ngarbuh-Ntumbo le week-end dernier. 

 

Le Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense communique :

Plusieurs photographies faisant état d’un prétendu de plusieurs personnes dont des femmes et des enfants, perpétré par les Forces de Défense et de sécurité le Vendredi 14 Février 2020, dans la localité de Ngarbuh, Département du Donga-Mantung, Région du Nord-Ouest, circulent sur les réseaux sociaux.

Le Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense dément formellement ces grotesques allégations et précise, à la lumière des informations méthodiquement et professionnellement recoupées, qu’il s’agit tout simplement d’un malheureux montage sur des opérations de sécurisation en cours dans la Région.

En effet, les Forces de Défense en opération de reconnaissance dans ladite localité ont été prises à partie par des terroristes sécessionnistes ayant transformé une des habitations de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes.

La riposte s’est soldée par la neutralisation de 07 (sept) terroristes et bandits.

Au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines. Cet incendie aurait fait 05 (cinq)  victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux.

La propagande terroriste sécessionniste a tôt fait de joindre à la mise en scène macabre sur les médias sociaux des images présumées des morts de la Mezam courant 2019, et qui avaient malheureusement à leurs côtés une femme.

Une enquête approfondie a immédiatement été ouverte autour de ce regrettable incident par la Gendarmerie Nationale et la Sécurité Militaire. La quintessence des conditions de cette enquête pourrait être publiée en temps opportun.

Il est à observer que depuis un certain temps, des publications malintentionnées tentent de dépeindre nos Forces de Défense et de Sécurité sous les pires traits négatifs et aux antipodes de leur professionnalisme internationalement reconnu. Elles tentent également de détériorer le solide lien Armée-Nation bâti au fil du temps. En vain.

En tout état de cause, le Ministère de la Défense se réserve désormais le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes les auteurs de fausses nouvelles à son endroit, conformément à la loi. /-

Lire aussi : Massacre de femmes et d’enfants au Cameroun : Civils et activistes demandent l’ouverture d’une enquête

 

 

 

Beti Assomo Joseph

Délégué à la Présidence Chargé de la Défense

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Sunday, 05 June 2022 11:01