Jean Claude Tsila demande à tous ceux qui ne veulent pas être sanctionnés s’ils n’ont pas de masque facial, de rester chez eux.
Dans le département du Mfoundi, les autorités entendent appliquer la tolérance zéro, pour ce qui est du respect de la mesure relative, au port généralisé du masque facial. Jean Claude Tsila le Préfet de ce département, indique que la sensibilisation est finie. On est actuellement rendu à la phase de répression. Et parlant justement de répression, il n’exclut pas l’idée d’une détention provisoire pour toute personne qui sera désormais vue dans un lieu ouvert au public, sans masque facial.
“Nous sollicitons la responsabilisation de chaque citoyen face à la menace du Covid-19. Nous allons peut- être plancher sur une privation momentanée de la liberté. Ceci afin que les gens comprennent que s’ils ne veulent pas porter de masque, qu’ils ne se retrouvent pas sur la place publique. Il est question pour nous de limiter la circulation de la maladie et pour cette raison, leurs déplacements seront aussi limités. Dans les prochains jours, ces mesures seront effectives dans le Mfoundi. Des directives ont été données lundi par le gouverneur du Centre et il revient maintenant aux autorités administratives de les implémenter. Notamment les sous-préfets, les maires qui sont sur le terrain et les responsables des services de sécurité”, a déclaré le Préfet du département du Mfoundi au cours d’une interview qu’il a accordée à Cameroon tribune, le quotidien gouvernemental.
Il convient de rappeler que le port généralisé du masque dans les lieux publics fait partie des 7 nouvelles mesures gouvernementales, prises pour lutter contre la propagation du Coronavirus au Cameroun. Si on peut noter que ladite mesure commence à entrer dans les habitudes de vie des camerounais de la capitale, on observe également que certains n’ont toujours pas compris son importance. Dans le département du Mfoundi spécifiquement, les autorités ont décidé d’interpeller et de sanctionner les récalcitrants.
Liliane N.