Pour cette organisation, il est important que les forces de sécurité mettent la main sur les auteurs de ces actes de barbarie, et les montrent aux yeux de tous, « afin de leur demander s’ils sont encore humains lorsqu’ils se livrent à de telles cruautés ».
Dans la nuit du 10 au 11 février 2019, l’hôpital de district de Kumba dans le département de la Meme (région du Sud-Ouest), a été incendié par de présumés séparatistes anglophones. Selon le bilan répandu, quatre morts (dont deux malades brulés vifs dans leurs lits), plusieurs blessés, ainsi que des infirmiers kidnappés.
« La Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndhl) condamne fermement cette violation grave du droit humanitaire ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et des dégâts matériels énormes ; souhaite vivement que l’enquête ouverte à la suite de ce crime contre l’humanité, conduise à mettre la main rapidement sur les suspects qui doivent répondre de leurs actes terroristes de façon exemplaire », peut-on lire dans le communiqué de presse signé du président de la Cndhl.
Dans un communiqué publié mardi, le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, renseigne que l’hôpital régional de Kumba dans le département de la Meme (région du Sud-Ouest) a été incendié dans la nuit du 10 au 11 février 2019 par « une vingtaine d’individus »
« Lesdits assaillants ont escaladé le portail aux environs de 0h30 minutes, semant la panique par des tirs à l’arme lourde. Ils se sont par ailleurs introduits dans les résidences des personnels et dans les principaux services de l’hôpital, notamment en médecine, chirurgie et en bloc opératoire; incendiant au total tous les bâtiments abritant ces unités essentiels de l’hôpital de district de Kumba ».
Le bilan de ce drame, souligne le ministre de la Communication, « fait état de quatre morts dont deux malades brûlés vifs sur leurs lits d’hôpital, sept véhicules de personnels de l’hôpital incendiés, l’hôpital de district de Kumba presqu’entièrement consumé ». Les autorités administratives de la région ont pris des mesures afin de sécuriser les malades en les transférant dans d’autres centres hospitaliers.
« Le gouvernement condamne avec la dernière énergie ces atrocités innommables et ces actes barbares d’une extrême cruauté ayant causé la mort d’innocents citoyens et entraîné la destruction d’infrastructures hospitalières si nécessaires à la santé des populations et à la sauvegarde des vies humaines », martèle René Sadi.
Otric N.