En présidant la cérémonie d’ouverture, le Dr Taïga, ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales s’est appesanti sur le thème choisi pour conduire le forum sur l’alimentation animale, ouvert ce 11 décembre : Qu’elle alimentation pour des filières animales performantes, compétitives et rentables Il a par ailleurs reprécisé les attentes du gouvernement, telle qu’elle est définit dans le document de stratégie pour la croissance et l’emploi.
Ce document va permettre la mise en œuvre d’un programme d’accroissement de la production agropastorale, en vue de satisfaire non seulement les besoins alimentaires des populations, mais aussi les besoins en matières premières d’origine animale et halieutique des agro – industries et, dégager des excédents de production exportables pour générer des devises. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est important de procéder à une modernisation de l’appareil de production et partant, la stratégie du sous – secteur élevage, pêche et industries animales tel que indiqué par le département ministériel
en charge de ce secteur.
Parmi les priorités du ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales, l’on compte quatre programmes, notamment celui nommé « Programme 406, qui est en charge du développement des productions et des industries animales mais dont l’une des missions régaliennes est de contribuer durablement à l’amélioration de la sécurité alimentaire.
Dans la mise en œuvre de ce programme, les objectifs sont entre autres d’assurer une gestion durable des parcours d’élevage, de favoriser le développement des champs fourragers pour une alimentation de qualité
des animaux d’élevage.
Selon le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales, le Cameroun dispose d’un potentiel important et diversifié avec un capital actuel estimé à environ six millions de bovins, sept millions de petits ruminants, de un point sept millions de porcins, de quatre vingt millions de volailles , et bien évidement d’une grande diversité en espèces non conventionnelles.
Le mode d’alimentation dominant pour les poly – gastriques, notamment dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord, qui regroupent 83% des bovins du Cameroun, repose essentiellement sur les
pâturages naturels. Les assises qui se sont tenues au palais polyvalent des sports ce 11 décembre, avaient pour principaux objectifs de contribuer au développement des filières d’élevage.
Ils ont saisi cette occasion pour débattre de tous les aspects du développement de l’alimentation animale ainsi que de la problématique qui découle de la question : Quelle alimentation pour des filières animales compétitives, pourvoyeuses d’emplois, garante de la sécurité alimentaire et performante pour la croissance économique du Cameroun.
Les questions liées aux aspects hydraulique, pastorale ainsi qu’aux équipements dans les divers mécanismes d’alimentation animale tout en permettant de ressortir les impacts sociaux, sanitaires, économique de l’alimentation animale ont aussi été évoqué.
Autour du thème central, l’on a ajouté :
- La Valorisation des ressources alimentaires locales : Que faire pour une meilleure valorisation des diverses ressources en alimentation du bétail camerounais
- Amélioration d’hydraulique pastorale : Quels modèles ou stratégies pour améliorer la situation hydraulique en milieu pastoral
- Production de semences fourragères et de fourrages : Que faut –il faire pour augmenter l’offre locale en semences et en fourrages
- Organisation et réglementation du secteur de l’alimentation animale : Quelles sont les actions pertinentes et efficaces à mettre en œuvre pour implémenter les nouveaux textes.
En marge des débats et autres échanges, les participants ont visité les stands dans lesquels étaient exposés divers produits issus du monde animale et halieutique.
Nicole Ricci Minyem