Ces hommes de craie en veulent au Commandant Félix Noudjibadoum, qui s’en est pris au Surveillant Général de leur école.
D’après des informations relayées par le journal Mutations n°4745, les enseignants du Lycée bilingue de Mayo-Oulo ont décidé d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre du Commandant de brigade Félix Noudjibadoum. Les plaignants se sont constitués en un collectif qui compte 81 personnes. Ces personnes qui se recrutent dans les lycées techniques, bilingues et de Doubeye souhaitent en plus du départ du Commandant, le renvoi définitif de l’école de tous ses enfants. Elles indiquent que si leurs demandes ne sont pas prises en compte, elles vont procéder à l’arrêt des cours. Pour mieux comprendre ce qui se passe, il convient de revenir sur des faits qui remontent à la journée du mardi 20 novembre 2018.
D’après des informations recueillies auprès de nos sources, le Commandant Félix Noudjibadoum s’est rendu mardi dernier au Lycée bilingue de Mayo-Oulo en compagnie de son épouse. Il est allé trouver le Surveillant Général Theodore Dawai Madi dans son bureau. Il a «molesté» au motif que celui-ci s’est permis de punir sa fille. Des élèves témoins de ce qui se passait, pris de colère, ont décidé des minutes plus tard, d’organiser un mouvement d’humeur pour en finir avec le Commandant et son épouse. C’est l’intervention des éléments de la brigade située non loin du 43e Bataillon d’infanterie motorisée qui a réussi à dissuader les manifestants.
L’une de nos sources raconte qu’en fait, un groupe d’élèves avait été consigné pour mettre la propreté au lycée. Et parmi ce groupe se trouvait l’un des enfants du Commandant. L’enfant aurait donc refusé de se soumettre à la punition. «Ce qui est plus grave, c’est qu’elle s’est saisie d’une machette pour agresser le surveillant. Mécontente de la punition qui lui a été infligée, Savana est allée appeler son papa au secours», ajoute-t-elle.
Liliane N.