Il s’agit de l’une des annonces fortes de la cérémonie de clôture de la dernière session parlementaire de l’année 2018.
Si l'on s’en tient aux propos de Cavaye Yéguié Djibril président de l’Assemblée national (Pan), un institut parlementaire est en gestation au Cameroun. Il sera appelé Institut parlementaire de Yaoundé (Ipay). Comme il avait annoncé le 30 novembre dernier, le Pan a présidé la cérémonie de signature des actes constitutifs de ladite institution, le 03 décembre 2018, à Yaoundé. Cet institut sera ouvert à toute personne désireuse de servir dans les institutions parlementaires et curieuse de savoir plus sur les questions parlementaires.
Il faut savoir que l’Ipay est le produit de trois années de réflexion. C’est le Comité de suivi de la délocalisation du Centre de formation parlementaire (Cefap) et de la création de l’Ipay ayant à sa tête, l’Honorable Kamssouloum Abba Kabir, qui a conduit ce projet. D’après ce dernier, l’institut va contribuer à la revalorisation du prestige de la fonction parlementaire, constituer aussi une niche d’emplois. Il est attendu qu’il mette sur les marchés national et international, des produits aux compétences adaptées à la demande. L’Ipay doit en même temps contribuer au rayonnement international du Cameroun «en constituant un pôle d’excellence de la diplomatie parlementaire en Afrique».
Plusieurs autres pays souhaitaient l’abriter mais c’est le Cameroun qui l’a eu suite à de lutte acharnée. «L’implantation du nouvel institut parlementaire d’Afrique à Yaoundé dans notre pays vient consolider le positionnement, la crédibilité et l’aura de l’Assemblée nationale, voire l’Etat du Cameroun, dans le concert des nations et des parlements», a déclaré Cavaye Yéguié Djibril.
La cérémonie de signature des actes constitutifs de ladite institution a également permis au Pan de rendre public l’arrêté qui nomme Hélène Ndongo-Sey à la tête de l’Ipay. «Nous allons commencer à envisager des programmes de formation, de renforcement des capacités. Il y aura deux volets dans notre offre pédagogique. Il y aura d’abord un renforcement de capacités à l’intention des parlementaires et des personnels des administrations parlementaires. Egalement, des formations certifiantes pour les jeunes africains qui voudraient travailler dans une institution parlementaire», a-t-elle indiqué.
Liliane N.