Le Mouvement debout contre la dépénalisation de l’homosexualité dans notre pays demande l’interpellation de Gaëlle Enganamouit et de sa partenaire de la sex tape.
Alors qu’on commence à parler de moins en moins de l’affaire Gaëlle Enganamouit, une organisation baptisée Mouvement debout contre la dépénalisation de l’homosexualité dans notre pays (Dchp) la ramène au-devant de la scène. Cette organisation a déposé une plainte contre l’ancienne Lionne indomptable et sa partenaire de la sex tape Brenda Charlie Ahanda Nomo, le lundi 15 novembre 2021. La plainte a été déposée au Tribunal de première instance (Tpi) de Yaoundé-centre administratif.
Le Dchp appuie sa plainte sur la loi numéro 2016/007 du 12 Juin 2016 portant code pénal dans son article N° 347 bis qui condamne les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Il dit saisir le procureur de la République « suite à la diffusion des vidéos mettant en scène homosexuelle les sieurs Gaelle Deborah Enganamouit et Ahanda Nomo Brenda Charlie cités en objet ». De ce fait, il demande une interpellation des deux femmes et souhaite les voir poursuivies devant les instances judiciaires de la République du Cameroun.
A titre de rappel, le vendredi 5 novembre 2021, des images et vidéos de Gaëlle Enganamouit qui la présente dans des positions inconfortables et de pratiques homosexuelles ont été mises en circulation sur la toile. Ces sex tapes et images de Gaëlle ont fait surface juste après qu’elle ait rendue publique sa démission de son poste de team manager de la sélection senior dames des Lionnes indomptables. Coïncidence ou pas, d’aucuns comme le général Valsero, ont indiqué que cette affaire en réalité en cache une autre, en rapport avec l’élection du président de la Fédération camerounaise de football.
Liliane N.