Le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale Serge Espoir Matomba suggère la limitation de la consommation de la bière, dans les débits de boisson.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 Serge Espoir Matomba souhaite que la consommation de la bière dans les débits de boisson, soit limitée. La raison avancée est que le Cameroun a veut besoin des hommes sobres et lucides.
«La fermeture des bars et débits de boissons pendant l'application des mesures barrières nous a démontré que les Camerounais peuvent vivre sans consommer plus de 3 bouteilles de bière par jour. Lorsque je serai Président, je veillerai à ce que la consommation dans ces lieux d'ivresse respecte les normes préconisées par les professionnels de santé. Soit, pas plus de 10 verres standard par semaine et 2 verres standard par jour et par individu. Notre pays a besoin des Hommes sobres et lucides», a écrit Serge Espoir Matomba sur sa page Facebook.
Cette sortie de Serge Espoir Matomba, survient au moment où les syndicats des débits de boissons et bars (Syndebarcam) ont saisi par voie de correspondance le ministre du Commerce, pour dénoncer une hausse des prix des bières et autres boissons hygiéniques.
« Les distributeurs qui sont nos principaux fournisseurs sont jusqu’à date, incapable de nous donner une explication sur cet état de fait. Plus grave, certains en profitent pour nous vendre quand ils en ont en majorant les prix du cassier pratiquement de 1000 FCFA », indique le président du Syndicat des bars.
Dans un communiqué disponible sur sa page Facebook, la Fondation camerounaise des consommateurs (Focaco) affirme que cette hausse des prix « est nulle et de nul effet! ». Car « les bières, les eaux minérales et les boissons hygiéniques sont des produits dont les prix sont soumis à la procédure d’homologation préalable conformément à l’Arrêté N°00095 /MINCOMMERCE du 14 janvier 2022. »
Selon la Focaco, l’augmentation annoncée des prix par le Syndebarcam est « arbitraire, unilatérale, illégale et passible de poursuite judiciaire ».
« Cette attitude cavalière du Syndebarcam est la résultante de la politique de tolérance administrative mise en place par le Gouvernement camerounais qui reçoit en plein visage l’effet boomerang avec malheureusement pour conséquence la violation des droits des consommateurs», affirme Alphonse Ayissi Abena, le président exécutif Focaco.
Liliane N.