Il s’agit ainsi d’un nouveau concours financier accordé au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEDC). C’est dans le cadre du programme de réformes économiques et financières du Cameroun soutenu par le Fonds Monétaire International, qui porte à 170,3 milliards de FCFA les fonds mobilisés au profit du pays.
L’approbation de ce nouveau concours financier en faveur du Cameroun a eu lieu lors du Conseil d’administration du FMI réunit mercredi dernier à Washington aux Etats-Unis d’Amérique. Il en ressort, qu’il est accordé au pays, un décaissement de 82,8 millions de DTS (environ 116 millions de dollars), soit 67,377 milliards de FCFA.
C’est le deuxième décaissement du genre, après une première tranche d’un peu plus de 96 milliards décaissée l’année dernière, sur un crédit de 375 milliards de FCFA accordé au Cameroun en juillet 2021 dans le cadre du FEC et du MEC, pour accompagner le programme de réformes économiques et financières du pays sur une période triennale 2021-2024.
Soulignons que, le FMI avait d’abord conditionné ce deuxième concours financier à quelques préalables, et il revenait au Cameroun de préserver la viabilité de ses finances publiques en veillant que les recettes et les dépenses soient inscrites au budget, de réduire les risques budgétaires à travers une meilleure gestion des entreprises publiques et passifs confessionnels. Des conditionnalités qui ont tant bien que mal été satisfaites, à en croire Kenji Okamura, Directeur général adjoint et Président par intérim de l’institution financière. « La performance du Cameroun dans le cadre du programme reste sur la bonne voie et les réformes structurelles progressent, bien qu’avec des retards dans certains domaines clés. Les autorités sont déterminées à atteindre les objectifs du programme et à accélérer le rythme de mise en œuvre des réformes pour soutenir la diversification économique tirée par le secteur privé. La mise en œuvre efficace et résolue des réformes des autorités, en particulier pour renforcer davantage la transparence, la bonne gouvernance et le cadre de lutte contre la corruption, est essentielle pour aider à catalyser un financement supplémentaire des donateurs », indique le DGA.
Innocent D H