Ils disent leur satisfaction suite à la création du Comité de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des membres des groupes armés et les appellent à saisir la main tendue du Chef de l’Etat, Paul Biya.
Vendredi dernier 30 novembre 2018, le chef de l’Etat a créé le comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CDDR) des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Quelques jours après, leurs responsables ont également été nommés, aussi bien au niveau national que régional.
Cet organe, placé sous l’autorité du Premier ministre, vise à offrir un cadre d’accueil et de réinsertion sociale aux repentis de la secte terroriste Boko Haram et aux membres des groupes armés des régions du Sud-ouest et du Nord-ouest. Par cet acte, le chef de l’Etat donne la possibilité aux uns et autres de reprendre une vie normale, après quelques mois, voire quelques années d’égarement.
La décision du chef de l’Etat de créer le comité de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants de Boko Haram et des membres des groupes armés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est saluée à sa juste valeur par de nombreux camerounais, et singulièrement par les militants du RDPC. Des réactions rapportées par la cellule de communication du parti et que nous reprenons ci-dessous :
Tobias Ndjié Mveng, président de la section Rdpc Nyong et So’o Ouest, par ailleurs maire de Ngomedzap, affirme que le Président prouve aux yeux de tous que la paix n’a pas de prix : « le chef de l’Etat reste fidèle à sa logique de mendiant de la paix. Il voudrait que tous les Camerounais participent à la construction nationale.
Avant de créer ce comité, le chef de l’Etat avait mis sur pied le programme d’assistance humanitaire pour apporter un soutien, un minimum vital à nos frères du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui font face aux exactions des groupes armés ».
Dans la même veine, l’honorable Ibrahim Aboubakar, président de la section Rdpc Faro et Déo I ajoute : « c’est avec beaucoup de joie que j’ai accueilli cette décision du chef de l’Etat. Comme il l’a dit aux Nations unies, il est dans la logique de mendier la paix. Il l’a réitéré le 6 novembre dernier en demandant aux sécessionnistes de déposer les armes. Je crois que ce comité leur fera entendre raison, les poussera à se montrer moins radicaux. Ils seront accueillis à bras ouverts et on les aidera à se réinsérer ».
Comme de nombreux autres, ces deux militants du Rdpc appellent les ex-combattants de Boko Haram et les membres des groupes armés du Nord-ouest et du Sud-ouest à donner une suite favorable à l’appel, à saisir la main du chef de l’Etat qui multiplient les signaux d’apaisement pour le retour définitif de la paix au Cameroun.
« Ceux qui sont encore en brousse doivent saisir la main tendue du président de la République et revenir au bercail, sur le droit chemin pour apporter leur pierre à la construction nationale, comme tous leurs autres compatriotes », souligne Tobias Ndjié Mveng.
L’honorable Ibrahim Aboubakar renchérit : « le président de la République leur donne la possibilité de sortir de l’obscurantisme. Ils doivent saisir la main tendue du chef de l’Etat qui montre qu’il est un grand humaniste, un sage ».
La paix n’ayant pas de prix, les ex-combattants de Boko Haram et les membres des groupes armés du Nord-ouest et du Sud-ouest doivent saisir la perche que leur tend le chef de l’Etat, question de s’assumer et de s’épanouir en toute liberté dans leur cher et beau pays.
Otric N.