D'après certaines informations, recueillis auprès des sources sécuritaires, " les terroristes, retranchés derrière les murs de leur quartier général, ont été les premiers à ouvrir le feu. Il y'a eu de violents accrochages mais, heureusement que nos soldats sont préparés à ces affrontements et ils ont su répondre à la mesure de l'attaque des ambazoniens...".
Bilan
Les mêmes sources indiquent que côté amis, rien à signaler par contre, les ennemis de la Nation ont perdu des dizaines de leurs camarades, neutralisés au cours de la fusillade même si le chef de gang est toujours en fuite. Les soldats ont récupéré un fusil automatique et douze munitions calibre 12...
Refus de déposer les armes
Alors que les sirènes de la paix résonne dans les autres localités de la région du Nord Ouest, cela ne semble pas être le cas à Kumbo, encore appelé Banso. Sans pouvoir définir avec exactitude ce qui les motive, certains individus, résidant dans cette zone et autres villages environnants, semblent engager à opposer une fin de non recevoir à toutes les propositions faites par le gouvernement pour un retour à la paix.
Les promoteurs du chaos et du brigandage à outrance montrent leur ferme volonté de ne pas tenir compte du désir profond des populations qui n'aspirent qu' à un retour au calme. Elles veulent reconstruire leurs villages détruits et voir revenir à la vie tout ce qui est structures de base ( Hôpitaux ou centres de santé, écoles, centres de formation...)
Des Camerounais qui subissent depuis un peu plus de trois ans, les actes de terrorisme, encouragés et financés par des individus qui n'ont pourtant plus aucun membre de la famille proche sur le territoire national. Des personnes peu reconnaissantes alors qu' ils sont nombreux, ceux qui parmi eux, à une certaine époque avaient pu bénéficier des avantages offerts par le gouvernement, à l'instar des bourses d'étude.
Ce sont les mêmes dont les enfants poursuivent allègrement leurs études dans des pays leur ayant ouvert les portes et qui maintenant, leurs accordent des moyens afin de détruire ce pays qui les a vus naître et qui est un héritage commun.
Le raz le bol des populations
Après le décès de nombreux proches, la perte de leurs avoirs et la certitude s'ils continuent de se taire, d'assombrir l'avenir de leur progéniture, les citoyens de cette zone ont pris la responsabilité et la résolution d'accompagner le Président de la République.
Malgré les risques encourus et la certitude de ne point avoir la vie sauve si les actes de patriotisme qu' ils posent sont découverts par les terroristes, ils sont de plus en plus nombreux qui se rapprochent des Forces de Défense et de Sécurité, afin de dénoncer leurs tortionnaires, parce que, disent - ils: " Nous sommes fatigués, nous voulons assurer l'avenir de nos enfants. A un moment, nous avons cru bien faire mais, nous avons compris aujourd'hui que le Cameroun est un et indivisible et, il a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles. Nous voulons nous aussi contribuer à l'essor de nos communautés et cela ne peut se faire si les armes continuent d'apporter les cris de douleur, la haine, la division. Nous sommes vraiment fatigués, très fatigués...".
Nicole Ricci Minyem