Ils ont été libérés par les éléments du 6ème Bataillon d’Intervention Rapide, au cours au cours d’une opération menée dans le camp d’un chef de gang terroriste, qui se faisait appeler « général ayeke ».
Une battue menée de mains de maître par les Forces de Défense et de Sécurité qui ont démantelé un autre gang de malfrats, spécialisés dans le kidnapping et les demandes de rançons.
Retranchés dans leur repère, au fin fond d’une forêt située dans le Département du Lebialem – Région du Sud Ouest, ces individus peu recommandables détenaient une vingtaine de Camerounais qui, font heureusement ont été conduits ce Mercredi à Kumba.
Après une prise en charge qui va permettre de soigner les blessures physiques causées par leur emprisonnement, en plus des sévices corporels qu’ils ont subi, ils pourront retrouver les membres de leurs familles respectives.
Libérés après trois jours de captivité, ils racontent leur calvaire
« Regardez vous-mêmes, nous sommes tous des personnes du troisième âge. Moi par exemple, ils sont arrivés dans ma maison alors que ma famille et moi étions endormis. Ils ont forcé la porte, se sont emparés de moi, m’ont bâillonné et, même comme je ne montrais aucune forme de résistance, ils m’ont frappé à plusieurs reprises dans le dos, avec des machettes et des bâtons…
Pendant cette période captivité, ils ont promis de nous ôter la vie, à moi, ainsi qu’à mes compagnons de misère, si les rançons qu’ils exigent ne sont pas payées…
Nous dormions sur le sol nu et c’est à chaque moment qu’ils venaient nous taper dessus. Nous avons tellement soufferts ».
Gratitude
« Nous ne pouvons que dire notre reconnaissance envers le Gouvernement, pour cette mission de sauvetage car nous avons été sortis de l’enfer… ».
Un matériel de pointe récupéré
Les Forces de Défense et de Sécurité, au-delà de la mise hors d’état de nuire du prétendu général et de sa clique, ont récupéré des ordinateurs, des téléphones portables et autres matériels informatiques, des armes à feu, des munitions et bien évidement des gris gris (sortes d’amulettes que les terroristes arborent et qui leur donnent l’illusion du pouvoir).
Collaboration parfaite
Entre les Forces de Défense et de Sécurité et la population. Une symphonie d’actions qui permet que les informations circulent et, il est aujourd’hui possible d’éviter les victimes collatérales, boucliers humains que les terroristes, au cours des mois qui ont précédé utilisaient pour faire le chantage à l’Armée Républicaines ; une Armée qui prouve, aujourd’hui encore qu’elle est professionnelle.
Nicole Ricci Minyem