Le ministère de la Défense affirme que l’organisation non gouvernementale Human Rigths Watch a une aversion connue contre l’armée camerounaise.
Le ministère de la Défense (Mindef) répond au rapport de l’organisation non gouvernementale (ONG) Human Rigths Watch publié le lundi 2 août 2021 et qui porte sur la crise anglophone. Si dans ce rapport l’ONG se dit inquiète de la recrudescence des violences dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, elle accuse les Forces de Défense et de Sécurité d’avoir tué, violé, détruit des maisons et pillé des bâtiments. Le Mindef pour sa part rejette toutes ces accusations et fait remarquer que cette Organisation a une aversion d’ailleurs connue contre les Forces de Défense et de Sécurité.
«Il importe de rappeler que cette Organisation non gouvernementale connue pour son aversion contre les Forces de Défense et de Sécurité camerounaises, poursuit ainsi sans précaution son soutien aux mouvements irrédentistes opérant sur certaines parties de notre territoire. Tout comme ses précédentes publications sur le Cameroun dont celle particulièrement inique et agressive du 26 février 2021, le rapport du 02 août 2021 ne se résume ni plus ni moins qu’à un énième fatras d’affirmations sans fondement», écrit le Capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo, porte-parole de l’armée.
Pour le Mindef, Human Rigths Watch par ses multiples positions nourrit une seule idée qui est celle de déstabiliser les Forces de Défense et de Sécurité.
«A l’heure où le Cameroun travaille résolument à l’effectivité du processus de restauration de la paix dans les zones en crise, des ennemis tapis dans l’ombre ne manquent pas d‘audace pour fustiger la stratégie mise en œuvre par le Gouvernement, et jeter l’anathème sur les Forces de Défense et de Sécurité», ajoute le Capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo, porte-parole de l’armée.
En conclusion, le Mindef condamne le dernier rapport de Human Rigths Watch et affirme qu’il ne fragilise aucunement le moral de l’armée qui fait son travail dans le strict respect des droits de l’homme.
Liliane N.