Le Stade de Olembé, près de Yaoundé, reçoit les poutres hybrides qui permettront de supporter le toit, montrant l’avancée des travaux du futur plus grand stade du Cameroun.
Sur les six stades qui accueilleront les matchs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2019 au Cameroun, quatre d’entre eux seront intégralement neufs et construits pour l’occasion.
Le plus imposant de tous est sans nul doute le Stade de Olembé. Construit à proximité de Yaoundé, la capitale du Cameroun, il aura une capacité d’accueil de 60 000 personnes. Le groupe de travaux public italien Piccini avait remporté le contrat de construction du stade, qui avait débuté en 2016. Alors que des rumeurs de retard trop importants viennent régulièrement ponctuées la construction du bâtiment, l’impressionnante installation des poutres hybrides au-dessus de stade sonne comme un flagrant démenti.
Le Stade d’Olembé, qui portera également le nom du président de la République nouvellement réélu, Paul Biya, permet de prendre la mesure de l’avancée des travaux. Chacun peut ainsi constater qu’avec l’installation d’un élément structurel fondamental du stade, l’enceinte sportive sera fin prête au moment du coup de sifflet qui inaugurera le premier match de la CAN l’année prochaine, le 15 juin 2019.
La portée symbolique de cette installation ne doit pas être sous-estimée. En effet, le projet d’organisation de la CAN 2019 au Cameroun a subi de nombreuses attaques et de vents contraires. Ces campagnes de dénigrement, souvent pilotées depuis l’étranger, avaient pour objectif de pousser la CAF (Confédération Africaine de Football) à annuler l'événement sportif international.
Certaines de ses rumeurs avaient été en effet lancées par des personnalités du football tel qu’Ahmed Shobier, ancien joueur international égyptien, qui avait fait courir le bruit sur les réseaux sociaux cet été que la CAF aurait déjà pris sa décision de retirer la CAF au Cameroun et de transférer la compétition au Maroc. Cependant, il est de notoriété publique que Shobier n’a jamais eu accès à la moindre information, et qu’il a été très certainement mandaté par le royaume chérifien afin de faire pression sur les opinions.
Et pourtant, lors des différentes visites des responsables de la confédération, il n’a jamais été question d’annulation. Mieux encore, l’avancement des travaux à rassurer les membres de l’organisation qui ont pu constater de leurs propres yeux que les installations sportives seront prêtes au moment où débutera la CAN.
L’installation des poutres hybrides sur le Stade d’Olembé en sont une preuve supplémentaire.