Il a été élu au cours de l’Assemblée générale de cette institution qui s’est tenue en Guinée équatoriale.
Après la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya a été porté le 4 mars 2019 à la vice-présidence de l’Union des fédérations de football de l’Afrique centrale (Uniffac). Cette institution sera désormais présidée par Gustavo Ndong l’équato-guinéen qui était jusqu'au jour de l’élection, vice-président de l’Uniffac.
« Les délégués de l’Uniffac ont constaté la vacance de la Présidence de l’Union due à l’indisponibilité actuelle du président élu. L’assemblée générale extraordinaire, après lecture des dispositions statutaires, en son article 20 des statuts de l’Uniffac en cours depuis 2016, a décidé, à l’unanimité de procéder au réaménagement de son bureau exécutif. C’est ainsi que le vice-président de l’Uniffac, l’équato-guinéen Gustavo Ndong a été porté par ses pairs à la tête de l’Union des Fédérations de Football d’Afrique centrale en remplacement du président indisponible Patrice Edouard Ngaissona », indique le communiqué final ayant sanctionné les travaux de l’Assemblée générale qui s’est étendu sur deux jours.
Il convient de rappeler que Patrice Edouard Ngaissona fait face à des ennuis judiciaires en France où il a été incarcéré. « Il a été décidé la convocation d’ici deux mois, d’une réunion du Comité exécutif de l’Uniffac et au mois de juillet la tenue de l’Assemblée générale ordinaire élective », peut-on lire dans le communiqué.
A titre de rappel, pour revenir à Seidou Mbombo Njoya qui poste désormais aussi la casquette de vice-président de l’Uniffac, il a été élu comme président de la Fecafoot, le 12 décembre 2018. Il avait remporté cette élection avec un score de 46 voix sur 66, devançant largement Joseph Antoine Bell son principal challenger.
Pour ce qui est des projets, le président de la Fecafoot avait indiqué qu’il compte en priorité, faire l’état des lieux de la structure dont il a désormais la charge. « L’éthique est la base sur laquelle repose notre programme de refondation. La crise à la Fecafoot est une crise morale profonde. Aujourd’hui, reconstruire sans remettre de l’ordre est impossible. C’est pour cela que nous en faisons une priorité. C’est pour cela que nous allons être très regardants sur les comportements des uns et des autres. Qu’il s’agisse des footballeurs, des administrateurs, tout le monde sera sommé de respecter les règles. Il n’y a pas de beau match si les acteurs ne respectent pas les règles. C’est un de mes chevaux de bataille », déclarait-il dans un journal de la place.
Liliane N.