Il s’agit de l’une des fortes résolutions prises à l’issue de la concertation organisée en fin de semaine à Douala et à laquelle prenait part, le Pr Nalova Lyonga - ministre des Enseignements Secondaires.
Un point inscrit à l’ordre du jour de ces assises organisées dans la salle des conférences des services du Gouverneur de la Région du Littoral, au regard des cris de détresse envoyés par les parents d’élèves qui se sentent étranglés car, c’est chaque chef d’établissement qui arrête le taux lié aux frais d’Apee ;
Au delà “des frais considérés comme indûment perçus par les chefs d'établissement pour l'accès en form 1 et Lower 6 et le recrutement des déplacés de la crise anglophone”, les participants à cette rencontre ont longuement discuté à propos du “montant jugé excessif des frais d'APEE dans les établissements secondaires, objet de la polémique qui enfle depuis des semaines au Cameroun”, renseigne le responsable de la cellule de communication au ministère des Enseignements Supérieurs.
Résolutions
Dans le communiqué rendu public par Henri Bomba - De la communication spéciale du Pr Nalova Lyonga, on peut entre autres lire que:
Au cours des échanges qui suivent, il est clairement démontré que les frais perçus par les établissements à la suite des résultats du common entrance et du Lower 6 n'ont aucun fondement légal et leur perception doit être stoppée en conséquence.
Sur la question des élèves déplacés, tous les chefs d'établissement du Littoral sont des modèles d'humanisme, doublés de patriotisme en ce qu'ils admettent lesdits élèves sans condition et sans frais.
Relativement aux frais d'APEE jugés trop élevés, parce que oscillant, seulement dans la ville de Douala, entre 20000 et 40000 FCFA, les raisons évoquées n'ont malheureusement pas pu convaincre le ministre Nalova Lyonga et sa suite.
Ainsi, à, compter de l'année scolaire en cours (2021-2022), les frais d'APEE dans les établissements scolaires secondaires du Cameroun sont plafonnés à 25000.
Cependant, rien n’a été dit à propos du “trop perçu” que certains chefs d’établissement ont “ arraché” aux parents d’élève et, le communiqué du membre du gouvernement ne donne aucun éclairage sur cette exigence qui a été instaurée par eux; celle de déposer les frais d’APEE avant même l’inscription des enfants, même si on n’est pas membre de ladite association.
La somme de 25 000 frs résoud t-elle le problème de ces parents qui inscrivent leurs enfants dans les établissements publics, étant donné que ces lycées sont censés être à la portée du Camerounais lamda? Peut être cela fera t -il l’objet d’une autre concertation mais en attendant, ce sont ceux qui n’ont pas inscrit leurs enfants qui pourront “ bénéficier” de cette mesure prise par le ministre des Enseignements Secondaires.
Lors de la concertation de ce vendredi, le membre du Gouvernement avait à ses côtés les responsables des services déconcentrés du département ministériel dont elle a la charge et qui sont en service dans la Région du Littoral à l’instar de Guillaume Edjang - Délégué régional des Enseignements Secondaires; Du Délégué départemental ainsi que des chefs d'établissement.
Dans la salle, l’on a également noté la présence de Boniface Bayaola - Secrétaire d'État auprès du MINESEC ; Pierre Fabien Nkot - Secrétaire général dans le même département ministériel, leurs plus proches collaborateurs et Samuel Dieudonné Ivaha Diboua - Gouverneur de la Région du Littoral.
Nicole Ricci Minyem