Dans cet ouvrage, l’auteur, Jacques Fame Ndongo - ministre de l’Enseignement Supérieur, entre autres casquettes décrit comment il a compris le fonctionnement du Chef de l’Etat Camerounais, qu’il représente comme le chiffre 4
Jacques Fame Ndongo
“Un jour, pas très éloigné, j’ai découvert que le chiffre 4 sous-tendait le fonctionnement de l’actant Paul BIYA. Comment l’ai-je “compris”? Par une rare étincelle, venue probablement”d’ailleurs”
- Paul Biya = 8 graphèmes (ou lettres) : (4 pour le prénom, 4 pour le patronyme : (chacun de ces substantifs est composé de 2 consonnes, 2 voyelles)
- Mvomeka’a = 8 graphèmes (4 consonnes, 4 voyelles)
- Nden = 4 graphèmes
- Akon(o) = 4 graphèmes (la voyelle « o » qui forme la désinence de ce nom a une valeur emphatique et anthropomorphique. Elle n’a aucune fonction sémantique différentielle).Explication : on peut dire indifféremment, « je vais à Akono ou je vais à Akon, sans que le sens de la phrase ne subisse quel - qu’opacité que ce soit.
- Le Père Delaitre (le patron du petit Séminaire St Joseph) = 8 graphèmes
- A Edéa, l’un des pédagogues les plus influents fut OMOG = 4 graphèmes
- Lycée Général Leclerc de Yaoundé = 28 graphèmes = (4 x 7)
- Sorbonne = 8 graphèmes = (4 x 2)
- Son épouse : Chantal Vigouroux = 16 graphèmes = (4 x 4). •
Chaque jour, je découvrais d’autres évidences, toutes articulées autour du chiffre 4, de ses sous-multiples (1, 2) ou de ses multiples (8, 12, 16, 20, 24, 28, 32, 36, 40, 44, 48, 52, 56, 60, 64, 68, 72, 76, 80, 84, 88, 92, 96, 100, etc.).
Je décidai donc d’appliquer ce paradigme arithmétique, au Cameroun, à son Histoire, à sa géographie, à sa sociologie etc., bref au contexte où a évolué M. Paul Biya (naissance, études primaires, secondaires, supérieures, la haute administration) depuis le deuxième Président de la République du Cameroun (du 6 novembre 1962 à ce jour).
Je n’ai pas mis sous le boisseau le contexte français (1956- 1962) qui a consolidé la solide formation gréco-latine et socio-humaniste acquise au Cameroun par M. Paul BIYA, tout en le créditant d’un savoir juridique, administratif, politique fort dense.
Ce livre n’est pas un recueil de magie ou une compilation de fantasmes ésotériques. C’est un Essai de sémiotique arithmétique, la sémiotique étant la science des signes : signes comportementaux, architecturaux, vestimentaires, linguistiques, onomastiques 23, ludiques, etc.
Un bon élève du CMII peut partir des données chiffrées, en s’appuyant sur les quatre opérations (addition, soustraction, multiplication, division) et décoder n’importe quelle personne ( la personne étant un système de signes, tout comme un village, une ville, une école, un roman, un dessin, une peinture, etc.), à condition d’avoir accès (par ses propres observations) au code arithmétique, selon la célèbre prescription de Gaston Bachelard : observation, hypothèse, vérification, loi...
Code phonétique de L ’actant PauL Biya
Lorsqu’on décompose le prénom et le nom de M. Paul BIYA, au plan phonétique (juxtaposition des phonèmes ou sons minima pertinents), l’on obtient le résultat suivant : [Pol Bia]24 (La voyelle fermée « i » est, dans ce cas, longue) 1, 2,3 1, 2,3 Le même équilibre numérique respecté et le nombre 4 est fonctionnel : 4 + la moitié de 4, à savoir 2 3 + 3 = 6 = (4 + 42 ).
Quant à la nature des phonèmes, elle est la suivante : 1- P = une consonne occlusive bilabiale sourde non aspirée, forte 2- B = une consonne occlusive bilabiale sonore, douce 11. 3- L = une consonne dentale latérale. 4- O = voyelle mi-fermée. 5- I = voyelle la plus fermée 6- A = voyelle la plus ouverte • l’équilibre vocalo-consonantique est respecté. P, B, L = 3 consonnes = (4 – 44 O, I, A = 3 voyelles = (4 – 44 ) ) • pour ce qui est de la nature des phonèmes, l’on retrouve l’équilibre : • deux consonnes occlusives (P,B) • deux voyelles fermée et semi-fermées (I, O)• Une consonne dentale (L) • Une voyelle ouverte (A) L’on a donc : 2 + 2 + 1 + 1 = 6 = (4 + 42 2 étant la moitié de 4”.