Peter Barlerin est allé auprès des étudiants de cette université d’Etat afin de leur parler des possibilités offertes par son pays, pour ceux qui veulent poursuivre leurs études dans ce pays.
Dans son discours devant le corps enseignant et les étudiants, l’Ambassadeur des Etats Unis Peter Barlerin a par exemple parlé du centre Education SA qui promeut l’enseignement supérieur aux étudiants du monde entier. Au niveau du service d’informations par exemple, le diplomate à dit à son auditoire que les Etats – Unis ont annoncé il y’a quelques semaines, l’ouverture des programmes d’échanges du Gouvernement américain pour le compte de l’année académique 2018-2019.
Il s’agit d’un programme non-certificatif dont l’objet est d’assurer la formation au leadership des cadres moyens provenant des pays en voie de développement. Le programme couvre les filières suivantes: agriculture et développement rural; développement économique, finance et banque; droit et droits de l’homme; gestion de l’enseignement supérieur, gestion des ressources naturelles, environnement et changement climatique; analyse des politiques et administration de santé publique; communication/journalisme; prévention et éducation en matière de consommation de drogue; éducation; gestion des ressources humaines; élaboration des plans de développement urbain et régional; VIH/SIDA et politique de prévention; trafic des personnes; enseignement de l’anglais comme langue étrangère; technologie et gestion des politiques en matière technologique. Les postulants doivent être titulaires d’au moins un diplôme universitaire du premier cycle, avoir au minimum cinq ans d’expérience professionnelle, disposer de qualités avérées de leadership et d’une bonne maîtrise de l’anglais. Les candidats hautement qualifiés avec un niveau moyen d’anglais seront également considérés. Toutefois, au cas où ils sont sélectionnés, lesdits candidats seront tenus de suivre une formation accélérée de langue anglaise d’une durée de quatre à neuf mois, avant de commencer le stage.
Une autre possibilité c’est le « Junior Staff Development Program ». Il offre une formation de haut niveau de deux ans au maximum, formation pouvant déboucher sur un master. Ce programme offre la possibilité de mener un projet de recherche non-certificatif ou de suivre une formation professionnelle non-académique d’un an dans le domaine de la culture. Les postulants peuvent être des universitaires ou travailler pour des institutions éducatives et culturelles ou simplement être des diplômés de l’enseignement supérieur.
Pour en bénéficier, les candidats hautement qualifiés n’ayant pas le niveau d’anglais requis pour poursuivre des études de master dans les domaines suivants : agriculture, gestion des eaux et des sols, production, gestion et protection des cultures, sécurité alimentaire, et sciences agro-alimentaires, sont soumis à une formation intensive en langue anglaise pour une durée allant jusqu’à un an avant qu’ils ne soient inscrits dans le programme.
Le diplomate américain a parlé de toutes ces ouvertures et, de bien d’autres dans la session questions – réponses qui, a absorbé une grosse part de son agenda pendant son séjour dans le chef-lieu de la région de l’Adamaoua.
Les « cop’s » ont profité de l’occasion qui leur a ainsi été offerte d’évoquer les questions de sécurité, en interrogeant Peter Barlerin sur la position de son pays, par rapport aux groupes armés de boko haram. Et, c’est avec détermination qu’il a redit le soutien des Etats - Unis d’accompagner le gouvernement dans le combat qu’il mène face aux attaques des terroristes, « ce d’autant plus que ce phénomène n’est pas circonscrit au Cameroun. C’est un mal qu’il est important de combattre avec la dernière énergie … »
En plus du tête à tête avec le corps enseignant, le diplomate américain a eu droit à une visite guidée de l’Université de Ngaoundéré.
Nicole Ricci Minyem